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comptes-rendus des séances - Savoirs Textes Langage - Lille 3

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Ainsi, en considérant <strong>des</strong> roues contiguës, Maxwell peut les faire tendre vers <strong>des</strong> points<br />

et établir <strong>des</strong> équations de propagation continue d’un champ électromagnétique associé à <strong>des</strong><br />

vibrations perpendiculaires. L’éther explique la lumière et l’électromagnétisme.<br />

3-2 L’éther luminifère et l’éther électromagnétisme sont identiques.<br />

- En 1864, dans son « Traité d’électricité et de magnétisme », Maxwell franchit un nouveau<br />

pas. Il explique : « En plusieurs [occasions], on a tenté d’expliquer les phénomènes<br />

électromagnétiques par une action mécanique transmise d’un corps à un autre par l’intermédiaire<br />

d’un milieu qui remplirait l’espace compris entre les corps. La théorie ondulatoire<br />

de la lumière suppose aussi l’existence d’un milieu. Nous avons maintenant à montrer que<br />

le milieu électromagnétique a <strong>des</strong> propriétés identiques à celles du milieu où se propage la<br />

lumière ». « Remplir l’espace d’un nouveau milieu toutes les fois que l’on doit expliquer un<br />

nouveau phénomène ne serait point un procédé bien philosophique ; au contraire, si, étant<br />

arrivés indépendamment par l’étude de deux branches différentes de la science à l’hypothèse<br />

d’un milieu, les propriétés qu’il faut attribuer à ce milieu pour rendre compte <strong>des</strong><br />

phénomènes électromagnétiques se trouvent être de la même nature que celles que nous devons<br />

attribuer à l’éther lumineux pour expliquer les phénomènes de la lumière, nos raisons<br />

de croire à l’existence physique d’un pareil milieu se trouveront sérieusement confirmées<br />

». « Mais les propriétés <strong>des</strong> corps sont susceptibles de mesures quantitatives. Nous obtenons<br />

ainsi la valeur numérique de certaines propriétés du milieu, par exemple de la vitesse<br />

avec laquelle se propage une perturbation, vitesse que nous pouvons calculer d’après les<br />

expériences électromagnétiques et que nous pouvons observer directement dans le cas de la<br />

lumière. Si l’on trouve que la vitesse de propagation <strong>des</strong> perturbations électromagnétiques<br />

est la même que la vitesse de la lumière, et cela, non seulement dans l’air, mais dans tous<br />

les autres milieux transparents, nous aurons de fortes raisons de croire que la lumière est un<br />

phénomène électromagnétique, et, par la combinaison <strong>des</strong> preuves de ce milieu, absolument<br />

comme, dans le cas <strong>des</strong> autres espèces de matière, nous nous convainquons par le témoignage<br />

combiné <strong>des</strong> sens ».<br />

La lumière est un phénomène électromagnétisme. Le comportement du champ électromagnétique<br />

peut être décrit uniquement par <strong>des</strong> équations mathématiques. L’analogie physique<br />

ayant joué son rôle, Maxwell n’y fait même plus référence. Il en est de même en 1873 :<br />

Maxwell utilise uniquement l’analyse pour expliquer les phénomènes électriques, magnétiques<br />

et lumineux, tandis que dans un article sur l’éther publié dans l’ « Encyclopedia Britanica<br />

», il considère celui-ci comme un simple support, sans effectuer de conjecture sur sa<br />

structure.<br />

- En 1864, dans son « Traité d’électricité et de magnétisme », Maxwell franchit un nouveau<br />

pas. Il explique : « En plusieurs [occasions], on a tenté d’expliquer les phénomènes<br />

électromagnétiques par une action mécanique transmise d’un corps à un autre par l’intermédiaire<br />

d’un milieu qui remplirait l’espace compris entre les corps. La théorie ondulatoire<br />

de la lumière suppose aussi l’existence d’un milieu. Nous avons maintenant à montrer que<br />

le milieu électromagnétique a <strong>des</strong> propriétés identiques à celles du milieu où se propage la<br />

lumière ». « Remplir l’espace d’un nouveau milieu toutes les fois que l’on doit expliquer un<br />

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