conclusion - base TEMIS

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se (1). Aucun sentimentalisme dans la manière dont il parle
de ces derniers, ce qui prime, au contraire c'est l'analyse
de la division ouvrière par le patronat au travers d'inégali-
tés de situations.
La seule manière que ce type de travailleur ait de
dépasser l'horizon de sa propre classe, c'est de se politiser.
A travers l'explication concrète de sa vie quotidienne, il
peut alors manifester un souci de culture, de rencontre avec
d'autres couches sociales mais sur ce point il reste partagé
entre sa soif de connaissance, d'explication et son souci du
maintien de la cohésion ouvrière. Pour lui la politique c'est
à la fois un système global d'explication du monde, une cul-
ture et le danger permanent de rupture du front ouvrier. Nous
avons dit que pour ce type d'ouvrier l'ensemble des pratiques
quotidiennes était marqué par une certaine conception de sa
qualification : comprendre les mécanismes, choisir le meilleur
instrument pour mieux transformer. La réflexion politique s'
inscrit tout naturellement dans cette optique mais elle peut
( I ) "A un marnant on a ^alt une gnève dune (poun que lu (,nals de déplacement
soient lu mimu poun tous de. Vi.nqe.nA.eixK au manoeuvne) et on a
été obligé de s'annêten pan.ce que le patnon ne voulait plus pnendne
lu manoeuvnu. Il voulait lu pnendne Sun place sans déplacement...
Le potion II disait : "mol je leu/i donne pas de déplacement, si vous
m'obligez à donnen. du déplacement*, mol j'embauche lu manoeuvn.es
Sun place !" C ut-à-dlne qu'on a du manoeuvnu qui viennent de UanseÀIle...
Visons que lu tnavailleuns ont peut-êtne eu pewi, dlioni
que noui, on a peut-itte pas ^alt notn.e boulot con/iectement, je sais
pai, mais diront, que iuA ce point là on Ut pas anjvLvé à tKanchen. mais
je pense que c'ut à cawse du thavallteuKS et bien entendu de VoKgani&ation
syndicale ponce qu'on ne nous a peut-êtne pai assez motivés.
C ut pnlonÂtalne corme nevendlcatlon, pance que que ça soit l'ingénleun
ou le manoeuvne quand II pn.end le can et va en déplacement lu
&nais sont lu mêmu poun. lu deux. Il f,aut dîne que lu che^s d'équipe
n'ont pas lu mêmes déplacements que noui non plui. Lu che^s
d'équipe ont 200 F de plus que nom. Lu chefa de. chantien doivent
avoln 1.000 F de plui. Vlioni que le patnon, II joue ion jeu : poun.
êXne tranquille, poun négnen., Il divise, II Uiaye de dn.usen. lu
claisu de tnavaWLeunA lu unu contte lu autnu", Mécanicien.