conclusion - base TEMIS

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âgés cette résistance reste symbolique : à partir de 40 ans,
la mobilité professionnelle devient plus difficile (1).
Nous avons vu quand nous avons étudié le travailleur
marginalisé que certains ouvriers, parce qu'ils étaient des
immigrés, des jeunes, des femmes, étaient placés dans une po-
sition défavorable dans la défense de leurs droits ; la vieil-
lesse, qui intervient à partir de la quarantaine, a des effets
comparables. Ces effets sont accentués dans l'entreprise de
construction métallique par une taylorisation qui signifie le
recul du tour de main au profit du rendement. L'usage fraction-
né que le capital a de la force de travail s'exprime dans un
clivage supplémentaire, celui qui s'établit entre les jeunes
et les vieux (2). Il est intéressant de noter qu'à une situa-
tion de déqualification objective liée au desserrement corres-
pond l'apparition chez le travailleur de métier de phénomènes
déjà rencontrés chez le travailleur marginalisé : les formes
d'usure de la force de travail lorsqu'elles sont décrites pren-
nent des aspects plus dramatiques que chez le travailleur de
métier qui ne connait pas encore de déqualification (3). Alors
(ï) "Où voulzz-voui que j'aille. ? Si je. vali dam unz autAe p
on va diAZ "il y a du jeunzi !" on va pat, pAzndAZ un type de 55 ani.
35 ont,, oui. ! il y a 20 ani de di^éizncz. Mou jz iui^i là, je Aeitz
là. Si. on m'o&&>iz unz aufiz placz zt à pzu pAZi équivalente, j'y vaù,.
Je iuiA pai mafiiz avzc eux. Mo-ci II fiaudiaiX quz ce ioit... la colncidzncz
quoi. ! Haintznant pouA tout izcommznczA, izpAzndAZ à zzio... on
y ut on y nzitz ! On accepte tout. Même i'il. y a bzaucoup de mauvais !
tant p-Li", Chaudfi.onni.eA.
(2) "11 y a bzaucoup de typei, qui. iont ancieni zt qui. n'ont pai bzaucoup de
capacité*, c'zit pai dzi ouvAizu quatl^iéi, alou HU, ont lz>> cho&zi
d'and.znnzté., iSU> vont piendAe Izun. AztAaÀtz, c'z&t pai la peine de ie
ca4ie/i. la tête. Ili croient quz Izi muu Izun. appanXiznnznt !", PeintAz.
(3) "Là dznniz'Azmznt il y a eu un bonhommz qui i'zit tAouvz mal. Il a eu une
choiz caAdiaquz. Il était dzhAizAZ unz tablz, il zit tombé, il i'eit
ouvzAt toutz la tête. Pzuonnz i ' en était apzAçu. Il a &aLlu que un y
viznnz zt qu'il le voit paA tznxz en ttuxin de i'ztou^z>i. Il a tu une
choiz caAdiaquz. On l'a znvoijz à HaAignanz d'uAgzncz. Et paoi il y en
a qui ont mal au doigt, qui. je coupent, iuAtout Izi bavuAzi de {eAiall-
Izi, de coAnizizA, voui iavzz ça coupe comme de-6 AaioiAi. Si voui mzttzz
la main là... clac, ça m'eit aAAivé... pai tzllzmznt, j'aime pai
dl mal zt j'aimz pai mz f,aiAz mal...", ChaudionnlzA.