conclusion - base TEMIS

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(syndicats jaunes, mouchards (l))f le besoin de travail des
salariés, etc... Le travailleur, lui, a son organisation et
sa qualification. Les pièces sont rangées comme dans un jeu
d'échec, certains coups appellent des réponses immédiates,
d'autres sont plus difficiles à prévoir, à parer, parce que
les conséquences sont inconnues : le desserrement par exemple
a non seulement aggravé les conditions de vie des travailleurs
de l'entreprise de construction métallique (temps de transport
plus long, repas pris à la cantine, etc..) mais a surtout
bouleversé durablement les conditions de la production (déve-
loppement du travail en série) donc les qualifications, la
forme du salaire (passage du rendement collectif au rendement
individuel) ce qui a fait naître des concurrences et disparaî-
tre des formes de solidarité. L'action syndicale s'en est
trouvée considérablement freinée.
Cette conscience syndicale aiguë semble avant tout
liée aux conditions de la production : qualification, coopé-
ration, rassemblement d'un nombre élevé de travailleurs dans
un même lieu de travail.
Alors que dans l'unité sidérurgique, nous avons vu
que les grèves étaient sectorielles ou se déclenchaient pres-
que spontanément sur l'ensemble.de l'usine, les organisations
syndicales ayant beaucoup de mal à conduire les luttes de ma-
nière unitaire, alors que dans les entreprises employant de
la main-d'oeuvre banale, les luttes sont inexistantes, la ré-
sistance ouvrière se manifestant dans des conduites individuel-
les, dans les entreprises employant des ouvriers de métier
(') "J'ai été louz dam, czttz maison. J'ai été loué. dan/, un étabtlazmznt
qu'on appztlz la X.
lin, iajj,aiznt ta police, à St Etiznnz. C'ztaiznt du gasidiznA d'u&inz,
d'ancizm, le.qionnain.zi>... noua on était pai loué conmz gandizn, nou& !
on était loué, conmz ouviizAA... l'ancizn dinzctzun de czttz mai&on
c'était un ancizn mititain.z... A VitxolZzA iti avaiznt un iZAvicz
de mouchandi !", PzÂntuz.