conclusion - base TEMIS

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A travers la référence au milieu urbain,au quartier
d'origine, à travers le refus du déménagement,ce qui est af-
firmé c'est le droit à une certaine qualité de la vie ouvrière
dans et hors travail. Les loisirs témoignent également de ce
souci de qualité : la préférence pour le milieu urbain tradi-
tionnel d'un point de vue résidentiel s'accompagne fréquemment
d'un amour pour la nature que l'on assouvit pendant le week-
end et l'été (1).
Nous avons noté l'apparition chez le travailleur de
métier de l'entreprise de constructions métalliques de certains
traits qui le rapprochent du travailleur marginalisé ; nous
avons vu là un des effets du desserrement, de l'amorce de tay-
lorisation et des difficultés d'organisation ouvrière qui en
résultaient. Il est juste de noter que notre enquête interve-
nait un an après un conflit qui avait duré six mois et qui s'
était soldé par un échec, elle précédait, comme nous l'avons
montré dans le chapitre V, un conflit très dur (deux mois de
grève avec occupation d'usine). Dans cette période de calme
relatif entre deux conflits importants dont le premier n'avait
obtenu aucun résultat, les difficultés d'organisation ouvrière
sont plus importantes, et les formes de résistance individuel-
les se multiplient, les clivages entre ouvriers s'accentuent.
Il est difficile d'attribuer au desserrement une situation qui
peut être due à l'échec d'une action récente.
[1] "On compte, paKtix dam IZA Hautei-Alpzi, j'ai izpeAz an camping peu, ttop
cheA. Un bungalow, il ^aut compteA 1&0.000 F à pzuipHJzi. Mac* il y a
tout, II y a Ue.au, lu doucher, il y a tout Iz conçoit. Vznxiziz c'
Zit la pleine, montagnz, c'z&t dn.5le.me.nt beau. On izncontAZ pziionnz,
Il y a dzi caicadzi zt tout. J'aime beaucoup Izi d>iambo-uzi zt tout
ça là. Lzi i^iaciei dzi bois et lzi mûizi auiii. J'en ai mangé au moLi
d'août, pai dzi ^lamboiJiZi, dzi faal&ZA, j'zn ai. bzaucoup manqé ,
zllzà ztaiznt pai gfioi&eA, juite. commz ça. Moi jz connais bizn paAcz
quz j'y ztaiM bzaucoup quand j'ztait pztiX : on faaiiait lzi colonizi.
Ça me plait la hautz montagne. Si il y a dzt> loutu j'y vaij, pai. On
maAchz à pizd ou j'y vaii pai. Il y a dzi chalzti, dzi pztÂXzi mai+boni
(io>iZitizKZi zt tout. Mali, c'zit vraiment pzndu. Moi j'aime la ma-tdie
zt quz je vois pzuonnz. Le-6 congzi c'zit pouA ça. Avec tout ce qu'on
piend toutz l'annzz, on ioà.t avzc unz tztz commz ça. Moi aux congzi
jz vzux m'ibolzn", Montewi en caAAonzAiz.