conclusion - base TEMIS

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deux champs, celui de la production et celui de la consommation
ou, au contraire, 1'élargissement des temps de déplacement ne
manifeste-t-il pas l'unité contradictoire de ces deux champs
avec l'apparition d'un processus unique au niveau des prati-
ques : la paupérisation par le temps ?
Enfin le nouveau découpage de l'emploi du temps
du travailleur ne révêle-t-il pas les décalages entre les
changements sociaux qui déterminent de nouvelles conditions
générales de la production;de nouvelles formes de division
du travail, une socialisation des forces productives et la
mutation de cette force productive spécifique qu'est le tra-
vailleur ? L' emploi du temps n'est-il pas susceptible de
révéler, comme la biographie, le développement de la contra-
diction force productive-rapports de production au niveau de
1'individu concret ?
Affirmer comme nous l'avons fait tout au long de
cette étude l'unité de la production et de la consommation ne
signifie pas que nous identifions ces deux termes mais que
nous souhaitons saisir leur unité comme la dialectique de deux
moments au sein d'une totalité. Si nous avons plus insisté sur
l'unité que sur la différence c'est qu'il s'agissait, pour
nous, de comprendre les articulations de deux sphères d'acti-
vités que les formes spécialisées de la sociologie avaient
tendance à produire de manière disjointe (sociologie du tra-
vail, sociologie urbaine). D'où le choix d'une grille d'ob-
servation, à partir des zones industrielles et des entreprises,
qui privilégie l'unité de la production et de la consommation
aux dépens de leurs facteurs de différenciation.
Il convient cependant de noter que si l'aire métro-
politaine peut-être caractérisée par l'apparition de nouvelles
formes de division sociale du travail et de nouvelles formes