conclusion - base TEMIS

- 307 -
que chez ce dernier la sécurité fait partie à la fois des for-
mes de coopération et des acquis syndicaux, pour le travail-
leur d'atelier qui vit une déqualification l'accident dans
l'atelier mais également sur l'autoroute pendant le trajet
prend une plus grande réalité. L'accélération des cadences,
le nouveau découpage du temps quotidien, joue un rôle fondamen-
tal dans l'apparition de ces thèmes puisque le travail en ate-
lier reste moins dangereux que le travail de chantier. Autre
aspect des formes de déqualification qui rapproche l'ouvrier
de métier de l'entreprise de construction métallique du tra-
vailleur marginalisé, le découragement (1) face à l'action
collective et l'apparition de clivages qui ne sont plus liés
seulement à la qualification (jeunes et vieux par exemple),
la conscience de la précarité de l'embauche (2). Comme dans
le cas du travailleur marginalisé on voit alors apparaître des
formes de résistance individuelles beaucoup plus symboliques
que réelles, de mini-rapports de forces s'instituent qui de-
viennent des instruments de domination patronale (3).
[1] "Vo.nda.vit Aix moii de gnzve, on ZAt netoufinz la queue en trompette, on
ZAt KztouKnz et on a nzpnlA Iz ùiavail AanA nlzn, c'était t'annzz dzn.nienz
zt depuiA on &aJX pluA nlen. Il y en a qui... il y en avait 40
dehoAA zt 60 qui travaillaient aJLou qu'zAt-cz quz VOUA voulzz... ça.
a complètement bnlAé Iz mouvement... Et puiA comme, jz VOUA diA étant
donné, qu'il* ont dzA AuccuAAateA, HA donnant Iz tnavall à f^alAe all-
Izuu " ChaudtionnlzA.
(2) "Je pzux nlzn pizvoiA, zcoutzz-moi ! jz iuù, 4ÛA d'une choie, quz &i jz
tn.ouvz unz auViz place &ÛKZ, il A'agit pa& de pahtlx de là-baA et de
•de iztnouvzn. à la. -tue... Si jz tAouvz une auttiz place, c'zit pai mon
intzKêt d'y KzAtex. Suntout powi un jeune. Moi jz dzcon&zille aux jzunzi
d'y KZAtzA. Czit une place où il y a aucun avz-nln., paA d'avznin..
POA poufi un jaune. Un jeune, à 45 anb, il ZAt moit maX.ntzna.nt, lzi>
vieux d'avant ça va. \IA etalznt co&taudi, malA maintenant c'ZAt ^inl.
Il tlzndna pa& cette vie là. Il tuavaULlz 15 an* ou 20 ant> au nzndzmznt
et il tombe malade zt... il piend pai> de tettalte, on ut dzi ziclavzi
modeAnzi", Montzun. en caAAot,6zAle.
(3) "Je tx.avaJMalt, en zquipz avzc un ancien iztAalté de l'aAmze ; nlzn quz
powi aii> "mali
VOUA VOUA nzndez compte avzc le fiavall que VOUA &aiteA !" alou, à
(,on.cz il attnapalt Iz contn.emaLtn.e, il nouApétalt", Peintne.