conclusion - base TEMIS

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C'est une conjonctune. Zocalz caractérisée par une
configuration originale d'un pôle d'emploi (la zone industriel-
le) vis-à-vis de bassins spécifiques de raain-d 1 oeuvre qui dé-
termine la relation observable qualification-pratique de dé-
placement (vaste marché urbain pour la main-d'oeuvre qualifiée,
marché local proche pour la main-d'oeuvre banale)). Mais dans
d'autres conjonctures spécifiques, le lien qualification-pra-
tique de déplacement pourra être inverse (1), tout dépendant
une fois encore du mode de relation qui s'établit entre les
besoins des firmes et les réservoirs de main-d'oeuvre.
L'extension du marché de main-d'oeuvre bénéficie
incontestablement d'abord aux grandes firmes qui sont en me-
sure d'offrir à la main-d'oeuvre locale des salaires, des
avantages sociaux sans commune mesure avec les autres entre-
prises de la région. Ces grandes firmes ont de ce fait la
possibilité de procéder à un véritable "écrémage" de la main-
d'oeuvre qualifiée. En revanche, les entreprises de taille
petite et moyenne qui emploient de la main-d'oeuvre qualifiée
subissent une .concurrence dans le recrutement de ce type de
main-d'oeuvre. Notre enquête est intervenue dans une période
de crise de l'emploi qui ne nous a sans doute pas permis
de mesurer toute l'ampleur de cette concurrence.
Au contraire un des effets de cette crise de l'emploi
et de la dêsindustrialisation de Marseille a été que les P.M.E.
qui sont localisées à Vitrolles ont en quelque sorte bénéficié
(bénéfice tout relatif puisqu'elles n'ont pas été épargnées
par les cessations d'activités) du prolongement et de l'aggra-
vation de la crise qui frappe les industries marseillaises,
ainsi que de l'arrêt des programmes d'extension des grandes
(I) Comme c'z&t le. cai da.nl, Zz tzKtiZz à Roubaix zt TouAcolng où la mcuind'ozuwiz
quaZ-L^-izz z&t faouAniz pan. Z'aQqZomznjvLLon, la non- qualifa-izz
pan. lo. baii-in rtU.nA.QJi.