conclusion - base TEMIS

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le niveau général de la lutte ouvrière. Parce qu'elle découle
tout entière d'un rapport contiadictoi'iz, le rapport du tra-
vail au capital, la forme familiale ié.e.llz en milieu ouvrier
n'est pas la plus simple mais au contraire la plus complexe
de toutes" (1). La forme familiale ouviièiz- boufigzo-ii e n'est
pas la famille réelle mais "la structure des rapports que la
classe dominante s'efforce d'instituer au sein des familles
ouvrières".
L'insertion dans un milieu urbain diversifié nous
parait jouer un rôle dans la "résistance" que les familles
ouvrières réelles, pour emprunter la terminologie de D. BER-
TAUX, opposent à la structuration de leurs rapports par la
classe dominante. Non seulement cette insertion favorise le
travail des femmes mais elle autorise une résistance au ren-
fermement de la famille nucléaire sur elle-même, à la coupure
des relations père-enfant.
Le travailleur de métier, qu'il soit de chantier ou
d'atelier, connaît à travers son rapport au milieu urbain des
filières de consommation qui témoignent de l'existence de dé-
calages entre les exigences du capital et les conditions de la
reproduction de sa force de travail. Les conditions générales
de la reproduction de la force de travail à l'échelle sociale
prennent le pas sur les conditions particulières liées aux
politiques d'entreprise.
Il est un domaine des filières de consommation dans
lequel l'intervention patronale demeure importante, c'est ce-
lui des déplacements domicile-travail. C'est vrai du travail-
leur d'atelier pour qui le ramassage par car ou le paiement
!J) Op. côt., p. S4.