Waleo 3 : Déclarations d'intention (PDF) - Recherche et Technologie
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<strong>Waleo</strong> 3 <strong>Déclarations</strong> d’intention<br />
Acronyme : DiagChag<br />
Titre : Identification <strong>et</strong> validation de nouveaux biomarqueurs pour le diagnostic <strong>et</strong> comme critère de cure de la maladie<br />
de Chagas<br />
Durée : 48 mois<br />
Promoteur : 1) Yves 2) Carine (co-promoteur) 1) Carlier 2) Truyens (co-promo, Université Libre de Bruxelles<br />
Coord. scient. : Carine Truyens (02 555 62 50)<br />
Partenaire n˚1 : Edwin De Pauw<br />
Centre d’Analyse des Résidus en Traces (CART)<br />
Laboratoire de spectrométrie de masse (LSM)<br />
Université de Liège<br />
Partenaire n˚2 : Bernard Joris<br />
Centre d’Ingénierie des Proteines (CIP)<br />
Université de Liège<br />
Parrain n˚1 : Coris Bioconcept - Thierry Leclipteux<br />
Résumé<br />
La maladie de Chagas, grave problème de santé publique en Amérique latine,<br />
s’est étendue à d’autres continents suite à l’émigration massive de<br />
millions d’individus en provenance de zones endémiques en Europe, USA,<br />
Japon. . . Le protozoaire responsable, Trypanosoma cruzi, peut se transm<strong>et</strong>tre<br />
par voie vectorielle, transfusion sanguine, transplantation d’organe,<br />
<strong>et</strong> congénitalement. Si la transmission vectorielle est impossible en dehors<br />
du continent américain où vivent les vecteurs, les autres modes de contamination<br />
peuvent être responsables d’une extension de la maladie en zones<br />
non endémiques. Bien que souvent bénigne, ou asymptomatique, dans sa<br />
phase aigue, la maladie de Chagas tue lentement <strong>et</strong> silencieusement, attaquant<br />
le coeur (c’est une cause majeure d’insuffisance cardiaque) ou le tube<br />
digestif pendant des décennies lors de l’installation de sa phase chronique.<br />
Le diagnostic est traditionnellement réalisé par détection directe des parasites<br />
dans le sang pendant la phase aiguë, <strong>et</strong> par sérodiagnostic pendant la<br />
phase chronique. L’efficacité thérapeutique des 2 drogues trypanocides disponibles<br />
(benznidazole <strong>et</strong> nifurtimox) est controversée en phase chronique<br />
en raison de l’absence d’un bon critère pouvant rapidement attester de la<br />
guérison du patient. En eff<strong>et</strong>, les parasites ne sont détectés que chez environ<br />
60% des ces patients par PCR. A fortiori, c<strong>et</strong>te technique ne perm<strong>et</strong><br />
pas d’assurer la disparition des parasites après traitement. Les anticorps<br />
spécifiques m<strong>et</strong>tent généralement plusieurs années à disparaître après traitement<br />
<strong>et</strong> sont peu utiles en suivi post-thérapeutique. De ce fait, l’OMS<br />
recommande vivement la recherche de nouveaux outils diagnostiques <strong>et</strong><br />
d’évaluation de guérison de la maladie de Chagas.<br />
L’objectif du présent proj<strong>et</strong> est d’identifier de nouveaux biomarqueurs discriminants<br />
patients infectés <strong>et</strong> guéris de la maladie de Chagas, par analyse<br />
protéomique systématique de plasmas de patients infectés, infectés <strong>et</strong> traités<br />
à différentes phases de l’infection, <strong>et</strong> non infectés. Bien que des molécules<br />
parasitaires seront recherchées, le proj<strong>et</strong> sera essentiellement axé<br />
sur la détection de molécules de l’hôte modifiées spécifiquement suite à la<br />
présence du parasite <strong>et</strong> la libération d’enzymes parasitaires. C<strong>et</strong>te approche<br />
devrait aboutir à une meilleure sensibilité diagnostique dans la phase chronique<br />
de l’infection <strong>et</strong> donc du suivi post-thérapeutique que la détection<br />
de molécules parasitaires elles-mêmes. En eff<strong>et</strong>, certains enzymes parasitaires<br />
libérés pourraient agir sur plusieurs molécules de l’hôte, <strong>et</strong> ce de<br />
façon cumulative dans le temps, aboutissant ainsi à une signature amplifiée<br />
de la présence des parasites. Ces modifications peuvent concerner la taille,<br />
concentration, glycosylation. . . des protéines plasmatiques. Elles peuvent<br />
aussi être en relation avec la réponse inflammatoire ou immune induite par<br />
le parasite qui peut varier suivant la gravité des formes cliniques <strong>et</strong> après<br />
traitement L’identification de biomarqueurs sera suivie par l’estimation de<br />
leur fréquence de détection dans différents groupes de patients, ouvrant la<br />
porte au développement de nouveaux tests.<br />
Les délivrables de ce proj<strong>et</strong> seront :<br />
* l’identification d’un, ou d’une combinaison de biomarqueurs la plus sensible<br />
possible pour le diagnostic <strong>et</strong> comme critère de cure de la maladie de<br />
Chagas ;<br />
* la mise à disposition de techniques de détection de ces biomarqueurs, qui<br />
devront ultérieurement être adaptées pour être commercialisées ;<br />
* la mise à disposition de nouvelles techniques de caractérisation rapide<br />
de la glycosylation des protéines, besoin actuellement essentiel dans différents<br />
domaines étant donné que la nature de la glycosylation intervient<br />
grandement dans la bioactivité de nombreuses protéines.<br />
Ce proj<strong>et</strong> répond à un besoin médical important, allie les compétences requises<br />
à sa réalisation (analyse des protéines <strong>et</strong> glycoprotéines du CIP <strong>et</strong> du<br />
Laboratoire de Spectrométrie de masse de l’ULg, compétences en parasitologie<br />
<strong>et</strong> immunologie du Laboratoire de Parasitologie de l’ULB), <strong>et</strong> vise<br />
un vaste marché potentiel.<br />
DIAGCHAG (146) Page 21/66