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Waleo 3 : Déclarations d'intention (PDF) - Recherche et Technologie

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<strong>Waleo</strong> 3 <strong>Déclarations</strong> d’intention<br />

Acronyme : NOSOSCAN<br />

Titre : Développement d’antibody-Arrays dédicacé aux infections à Staphylocoque<br />

Durée : 48 mois<br />

Promoteur : Moreno GALLENI, Université de Liège<br />

Coord. scient. : Moreno GALLENI (04 366 35 49)<br />

Partenaire n˚1 : Alfred, COLLARD, Laboratoire d’Immunologie <strong>et</strong> de Virulogie animale du Centre d’Economie Rurale (CER) de<br />

Marloie.<br />

Partenaire n˚2 : Edwin, DE PAUW, Laboratoire de Spectrométrie de Masse, Université de Liège<br />

Parrain n˚1 : Eppendorf Array <strong>Technologie</strong> SA (EAT), Prof. José REMARCLE<br />

Résumé<br />

Les infections nosocomiales sont reconnues comme des problèmes majeurs<br />

de santé publique de par leur fréquence, leur coût, leur gravité. Le risque<br />

de contracter une infection suite à une hospitalisation est de 5 à 9 % , ce<br />

chiffre varie en fonction du service dans lequel la personne hospitalisée se<br />

trouve. Les services les plus touchés sont les services de soins intensifs, la<br />

néonatologie <strong>et</strong> les services de chirurgie.<br />

Les infections nosocomiales les plus fréquemment responsables d’une issue<br />

fatale sont les pneumopathies, les bactériémies (mortelles dans 20 % à<br />

30 % des cas), les chocs septiques, les infections digestives <strong>et</strong> les infections<br />

du site opératoire. Outre les décès, les infections nosocomiales sont la cause<br />

de séquelles souvent considérables à moyen <strong>et</strong> long termes, notamment au<br />

niveau fonctionnel. Les conséquences sont à la fois dommageables, <strong>et</strong> parfois<br />

dramatiques, du point de vue de l’état sanitaire du patient, <strong>et</strong> financièrement<br />

sensibles du point de vue du coût pour la société. Pour la Belgique,<br />

le coût financier est estimé à 250 millions d’euros par an.<br />

Les infections nosocomiales entraînent un surcoût financier important, essentiellement<br />

dû à un allongement de la durée d’hospitalisation, au traitement<br />

anti-infectieux <strong>et</strong> aux examens de laboratoire nécessaires au diagnostic<br />

<strong>et</strong> à la surveillance de l’infection. On estime ainsi que la survenance<br />

d’une infection allonge le séjour en chirurgie orthopédique de près de deux<br />

semaines <strong>et</strong> augmente les coûts de prise en charge du patient de 300 % .<br />

Parmi les agents responsables d’infections nosocomiales, les bactéries<br />

viennent en tête <strong>et</strong> varie selon les sites d’infections. Staphylococcus est<br />

surtout r<strong>et</strong>rouvé dans les infections nosocomiales sur cathéter, les pneumonies,<br />

<strong>et</strong> dans les infections du site opératoire. Escherichia coli est le germe<br />

de l’infection urinaire, il est r<strong>et</strong>rouvé dans les bactériémies. Pseudomonas<br />

aeruginusa est responsable de nombreuses pneumonies.<br />

Le genre Staphylococcus regroupe 43 espèces <strong>et</strong> sous-espèces, dont 17 ont<br />

été r<strong>et</strong>rouvées chez l’homme. La plupart de ces espèces sont des pathogènes<br />

opportunistes chez l’homme présentant un risque élevé en cas de blessure<br />

cutanée par un traumatisme ou par implantation directe d’un produit médical.<br />

Parmi les staphylocoques, S. aureus est incontestablement l’espèce la<br />

plus virulente, puisqu’elle produit un nombre important de toxines <strong>et</strong> d’enzymes<br />

extracellulaires. Elle peut être à l’origine de pathologie nombreuses<br />

<strong>et</strong> variées, allant du simple panaris, jusqu’aux infections les plus sévères<br />

comme les septicémies, endocardites, pneumopathie, infections ostéoarticulaires,<br />

dont le pronostic peut être très réservé. Il y a donc un grand intérêt<br />

de détecter la présence de c<strong>et</strong>te bactérie pathogène, de plus en plus impliquée<br />

dans les maladies nosocomiales.<br />

Les méthodes actuelles de diagnostic des infections staphylococciques au<br />

laboratoire reposent sur deux approches. La première approche consiste en<br />

un diagnostic indirect d’infection staphylococcique par la recherche des anticorps<br />

circulants (endocardites, septicémies, infections osteo-articulaires).<br />

La deuxième approche repose sur la recherche de la coagulase libre, la<br />

DNase thermostables caractéristiques de l’espèce S. aureus <strong>et</strong> l’identification<br />

moléculaire basée sur des PCR multiplex <strong>et</strong> le séquençage du gène<br />

sodA.<br />

Les techniques actuelles manquent de spécificité <strong>et</strong> sont globalement peu<br />

sensibles <strong>et</strong> ne donnent pas d’informations sur les différents facteurs de virulence<br />

associés à la souche. Il y a une faible corrélation entre le génotype<br />

<strong>et</strong> le phénotype. Le génotypage des souches à lui seul n’est pas suffisant<br />

pour l’identification des souches.<br />

C’est pourquoi une différenciation rapide <strong>et</strong> spécifique des souches de staphylocoques<br />

s’avère indispensable au diagnostic <strong>et</strong> aux choix thérapeutique.<br />

L’objectif du proj<strong>et</strong> est de développer une plate-forme "Antibodyarrays"<br />

qui perm<strong>et</strong> simultanément l’identification de différentes espèces de<br />

staphylocoques <strong>et</strong> d’aider le clinicien dans le choix d’une antibiothérapie<br />

adéquate.<br />

NOSOSCAN (136) Page 43/66

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