Etat des Lieux luc - Gest'eau
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• Le déversement de tout produit nocif peut être interdit par décret en conseil<br />
d’état. Tel est déjà le cas pour :<br />
− les détergents, lorsque la biodégrabilité moyenne <strong>des</strong> agents de surface est<br />
inférieure à 30 % ;<br />
− certaines huiles et lubrifiants énumérés à l’article 1 du décret du 8 mars 1977.<br />
• Le rejet dans le sol d’eaux usées à l’aide de puits perdus et puisards absorbants<br />
est interdit.<br />
Cas <strong>des</strong> installations classées<br />
− L’article 11 de la loi du 3 janvier 1992 sur l’eau prévoit désormais que les<br />
règles applicables aux installations classées ayant un impact sur le milieu<br />
aquatique seront exclusivement fixées dans le cadre de la loi du 19 juillet 1976<br />
en rubrique Installations classées. Elles doivent également respecter les règles<br />
de fond établies par la loi sur l’eau.<br />
− Les installations classées soumises à autorisation doivent respecter les<br />
prescriptions techniques fixées par <strong>des</strong> arrêtés ministériels, qui indiquent entre<br />
autres les valeurs limites d’émission en matière de pollution de l’eau, en<br />
prenant en compte l’approche intégrée <strong>des</strong> pollutions.<br />
− Les installations classées soumises à déclaration doivent respecter les<br />
prescriptions générales édictées par arrêté du préfet selon l’arrêté type élaboré.<br />
Ces dernières contiennent de nombreuses dispositions relatives aux rejets.<br />
− En application de l’article 18 du décret du 21 septembre 1977, le préfet peut<br />
prendre <strong>des</strong> arrêtés complémentaires visant les installations existantes pour<br />
fixer <strong>des</strong> prescriptions additionnelles aux conditions de l’autorisation initiale. En<br />
particulier, les valeurs limites <strong>des</strong> rejets peuvent être ainsi révisées.<br />
Cas <strong>des</strong> zones eutrophisées<br />
Les directives CEE « Eaux résiduaires urbaines » du 21 mai 1991 et « Nitrates »<br />
du 19 décembre 1991 prévoient l’identification par les états membres de zones<br />
sensibles et de zones vulnérables. Dans ces zones, sont mises en œuvre <strong>des</strong><br />
actions particulières sur l’azote et le phosphore au niveau <strong>des</strong> stations d’épuration<br />
collectives et <strong>des</strong> pratiques agricoles.<br />
Surveillance <strong>des</strong> rejets<br />
L’arrêté d’autorisation fixe, le cas échéant, les conditions d’une « auto<br />
surveillance » régulière de leurs rejets par les principaux industriels ainsi que de<br />
l’effet de ces rejets sur les milieux aquatiques.<br />
Les conditions minimales de cette auto surveillance sont en général fixées par <strong>des</strong><br />
arrêtés ministériels.<br />
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