12.07.2013 Views

Etat des Lieux luc - Gest'eau

Etat des Lieux luc - Gest'eau

Etat des Lieux luc - Gest'eau

SHOW MORE
SHOW LESS

You also want an ePaper? Increase the reach of your titles

YUMPU automatically turns print PDFs into web optimized ePapers that Google loves.

Les étiages sont <strong>des</strong> phénomènes habituels (qui se répètent chaque année) parfois<br />

pluriannuels fort bien connus qui se manifestent plus ou moins intensément au niveau du<br />

cours d’eau en fonction <strong>des</strong> caractéristiques physiques (pente, largeur du lit),<br />

géologiques (substratum rocheux ou graveleux, perméable ou imperméable),<br />

hydrogéologiques (présence d’aquifère, nappe alluviale ou aquifère profond qui draine<br />

ou alimente la rivière), écologiques (limitation de l’ensoleillement et donc de l’évaporation<br />

par une ripisylve en galerie, évapotranspiration par les végétaux) et climatiques <strong>des</strong><br />

différentes unités hydrogéomorphologiques du bassin versant.<br />

♦ Intensité :<br />

On peut évaluer que les étiages ordinaires du Gardon n’excèdent pas les 5 m3/s,<br />

d’après les relevés de la station de jaugeage C.N.R. de Remoulins.<br />

Le débit minimum observé sur cette station sur l’historique de 10 ans a permis de<br />

mesurer un débit minimum de 1m3/s. En aval de la station, le Gardon ne reçoit plus<br />

d’affluents importants et les pertes alluviales vers le Rhône (qui draine par la relation<br />

d’alimentation du cours d’eau par la nappe d’accompagnement, la basse vallée du<br />

Gardon) peuvent encore affaiblir de façon substantielle le débit d’étiage.<br />

C’est ainsi que <strong>des</strong> valeurs de 0.25 m3/s à 0.719 m3/s ont pu être mesurées<br />

respectivement en 1839 et 1856 à la confluence avec le Rhône.<br />

Si l’apparition <strong>des</strong> assecs de façon répétée ne semble pas être un phénomène nouveau,<br />

l’assèchement drastique et de plus en plus généralisé sur la Gardonnenque est sans<br />

doute la conséquence <strong>des</strong> extractions massives de granulats sur cette unité qui ont<br />

entraîné la disparition de la couverture graveleuse <strong>des</strong> bancs marneux et calcaires plus<br />

ou moins perméables du fond du lit (plus d’infiltration et d’évaporation sur le substratum<br />

rocheux).<br />

♦ Localisation <strong>des</strong> assecs :<br />

Les assecs les plus connus et les plus sévères se produisent globalement sur 2 unités<br />

hydrogéomorphologiques : la Gardonnenque et les Gorges du Gardon.<br />

− En Gardonnenque : En effet, avant même les grands travaux<br />

d’aménagement <strong>des</strong> années 60 (suite à la crue de 58) qui ont profondément<br />

modifié la dynamique fluviale de la Gardonnenque et entraîné un<br />

rabattement du fond du cours d’eau, d’importants assecs survenaient dans<br />

le secteur du Rocher de Vidal (GAUJOUX, communication personnelle) sur<br />

quelques kilomètres jusqu’à Brignon. Des assecs complets surviennent sur<br />

ce secteur lorsque le débit à Remoulins est inférieur à 5 m3/s.<br />

− Dans les Gorges du Gardon : Les assecs qui caractérisent l’amont <strong>des</strong><br />

Gorges du Gardon entre Russan et le Pont Saint Nicolas sont eux aussi<br />

connus depuis fort longtemps (avant les années 40). En 1966 CHABAUD<br />

les mentionne dans son ouvrage l’Uzège et la Région Bagnolaise. Ce<br />

tronçon de 10 km présente un assec particulièrement important au niveau<br />

du Pont Saint Nicolas sur 1 à 2 km et de façon plus ou moins discontinue<br />

sur le reste du parcours.<br />

S.A.G.E. <strong>des</strong> Gardons BCEOM / Mars 1999<br />

<strong>Etat</strong> <strong>des</strong> <strong>Lieux</strong> - Diagnostic général - 22 - 67 320 X / JLA

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!