Etat des Lieux luc - Gest'eau
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2.6.1.2. L’eau à usage agricole<br />
On pourra se référer à la carte "prélèvements en eau pour l'agriculture et l'industrie",<br />
présentée au paragraphe 1.6.3 du document cartographique.<br />
L’estimation <strong>des</strong> volumes d’eau <strong>des</strong>tinés à l’irrigation est difficile en raison du grand<br />
nombre de forages et de puits exploités par <strong>des</strong> particuliers.<br />
Une estimation <strong>des</strong> prélèvements a été réalisée sur la base <strong>des</strong> superficies agricoles<br />
irriguées évaluées à 3.500 ha. Les besoins en eau à l’hectare étant de l’ordre de 2.800<br />
m 3 pour une année moyenne, on peut estimer le volume <strong>des</strong> besoins en eau de<br />
l’agriculture à 10 Mm 3 par an.<br />
Cette estimation est à rapprocher <strong>des</strong> volumes prélevés connus au niveau <strong>des</strong> 3<br />
principaux points de prélèvement :<br />
− la prise d’eau du canal de Beaucaire (droit d’eau de 2.5 m 3 /s), qui a prélevé en 1990 un<br />
volume de 4.6 Mm 3 ,<br />
− le forage de Montfrin dans la nappe alluviale du Gardon, qui a prélevé en 1990 un volume<br />
de 0.2 Mm 3 ,<br />
− enfin les forages de Moussac et Maisonnette en Gardonnenque, qui ont prélevé en 1997 un<br />
volume de 0.95 Mm 3 .<br />
Ces 3 points de prélèvements connus totalisent un volume total prélevé de 5.75 Mm 3 ,<br />
soit une valeur très nettement en <strong>des</strong>sous de l’estimation basée sur les besoins <strong>des</strong><br />
différentes superficies agricoles irriguées. L’absence d’évaluation quantitative <strong>des</strong><br />
nombreux prélèvements réalisés sur le Gardon de façon diffuse, perturbe largement<br />
une analyse basée sur les prélèvements effectifs.<br />
Notons que dans ce domaine, seuls les prélèvements supérieurs à 80 m3/h et/ou<br />
supérieurs à 5% du QMNA5 (Débit moyen mensuel d’étiage de période de retour 5 ans) en rivière et<br />
nappe alluviale sont soumis à autorisation. La prolifération <strong>des</strong> petits captages et les<br />
pratiques de pompages sauvages ne permettent pas d’évaluer par cette méthode les<br />
volumes réellement exploités et les besoins actuels.<br />
S.A.G.E. <strong>des</strong> Gardons BCEOM / Mars 1999<br />
<strong>Etat</strong> <strong>des</strong> <strong>Lieux</strong> - Diagnostic général - 63 - 67 320 X / JLA