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dent…Jean-Pierre Duport…
Dès les années 1990, l’économie
démarre en Chine. Et, avec
l’évolution politique chinoise,
Shanghai la honnie va commencer
son développement fulgurant
qu’on lui connaît maintenant.
Arte Charpentier est dans
le coup. Ils commencent à travailler
sur des projets d’urbanisme
(la ville de Pudong, qui est
l’extension moderne de
Shanghai), où ils répondent à
des appels d’idées. Déjà des
réalisations comme l’Université
des métiers de l’immobilier,
sur 43 000 m 2 , puis une multitude
d’opérations d’urbanisme
comme le projet de Wanli, une
ville nouvelle à la périphérie
ouest de Shanghai, qui a valu à
ARTE le grand prix de l’urbanisme,
puis Gaoqiao,…
Et aussi sur d’autres villes comme
Nanning (extension sur 32 km),
Zhengzhou, Chongquing…
Mais le point d’orgue, c’est
incontestablement la victoire de
l’équipe d’ARTE pour la réalisation
de l’Opéra de Shanghai.
Quinze équipes internationales
étaient sur les rangs ! Fin mai
1994, la sentence du jury tombe :
ça sera ARTE ! On n’est pas très
compétent ici pour parler d’architecture,
mais la simple photo
de l’Opéra, (terminée en 1998
!), suffira…
Et puis, sur Shanghai encore, la
fameuse Avenue du Siècle !
C’est aussi ARTE, épaulée par
MUSÉE ALA'ER, PROVINCE DU XINJIANG, CHINE
Concept de Musée pour la place centrale de la ville d'Ala'er, située au nord ouest de la Chine dans
la province du Xinjiang. Les formes triangulaires de ce projet représentent le sol qui se plie et
s'élève pour révéler les trésors du passé. Dans cette région désertique, elles symbolisent la chaîne
des montagnes Tianshan située non loin de là. C’est aussi un hommage aux populations chinoises
qui depuis des temps anciens viennent s'installer dans des contrées lointaines.
Alain Veillon et J-M Charpentier devant l’Opéra de Shanghai.
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ARCHITECTURE
Luis TOWER
Tour de bureaux à Pudong : ce projet offre des vues intéressantes depuis ses façades latérales car
elle est stratégiquement placée au changement d'angle de l'avenue du siècle.
Après de nombreuses études soulignant la même volonté d'ouverture, de faille transparente, la
forme du bâtiment est apparue comme une évidence. Il fallait faire un geste sur toute une hauteur,
à l'échelle de l'avenue. Arte Charpentier a donc ouvert une faille complètement transparente
s'évasant à la fois vers le haut et vers le bas pour cadrer les vues. Trois façades composent l'architecture
: une première solide et rectiligne à l'arrière qui adosse la tour ; une deuxième souple
et texturée du côté de l'avenue offrant un rapport filtré avec celle-ci ; une dernière complètement
transparente remplissant le vide laissé entre les deux premières.
L'image finale évoque un mat, une voile, un navire amarré au quai de plus de 5 km de long que
forme l'Avenue du Siècle.