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C’est l’art de la politique
(les solutions
au “comment vivre
ensemble”…) qui a
fait progresser l’humanité.
Il semble que
notre société française soit bien en panne de ce côtélà,
le référendum sur la Constitution européenne l’a
bien montré.
Le “nouveau” ministre des finances, parlant (forcément)
au nom du “nouveau” gouvernement vient de
faire une découverte : nous vivons au dessus de nos
moyens, nous ne travaillons pas assez. Non ? Et de
rappeler (mais qui l’a dit à haute et intelligible voix?)
que l’endettement du pays est passé, en 25 ans, à un
niveau astronomique. Autrement dit, notre génération
vit à crédit, hypothéquant l’avenir de celles qui nous
suivent : ce n’est pas glorieux. Surtout de la part
d’une nation qui veut toujours avoir une “influence”
dans le monde.
La réponse est dans l’action politique. Or, la plupart
des “grands” partis ne font rien, tant sur le point de la
dette que celui de l’emploi, qu’ils soient à droite ou à
gauche. En 2002, nous écrivions ici que l’écrasante
majorité UMP avait des responsabilités historiques
dans le redressement de la France. Il faut bien
admettre qu’elle n’en a rien fait. Que des demimesures,
qu’il s’agisse des retraites ou de l’école.
Sans parler de l’emploi. Au lieu de libérer les énergies,
la majorité UMP a préféré ne pas revenir sur les
35 heures, que les partis de droite et du centre avaient
combattu “vigoureusement” quand ils étaient dans
l’opposition. Résultat, le chômage augmente encore.
Non !
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C’est cela, le “modèle social” français. On peut comprendre
que le socialiste Tony Blair, brillamment
réélu pour la troisième fois, n’en veuille pas. Et que
dire de notre nouveau gouvernement ! Va-t-il réussir,
avec grosso modo, la même politique que celui
d’avant ? Dominique de Villepin avait donc des
“recettes” et il n’en aurait rien dit, ni à Chirac, ni à
Raffarin ? Qui peut le croire ?
Ce qu’il faut c’est avoir le courage de réformer le
pays. En s’attaquant à l’hypertrophie du secteur
“public”. Les gaspillages, les dépenses inutiles sont
là, on le voit tous les jours, dans la sphère
“publique”. Dans le même temps des secteurs régaliens
essentiels comme la justice ont des moyens budgétaires
indignes (parlez-en aux magistrats de
Bobigny…). Il faut supprimer tous les postes de
fonctionnaires ou de quasi fonctionnaires, tous les
“organismes” ou les “machins” qui ne servent à rien.
Il faut encourager (pas leur donner de l’argent), ceux
qui créent la richesse et les emplois, c'est-à-dire les
entreprises (et en particulier, on le sait, aux PME). Il
faut passer à la machine à laver le code du travail,
vieux grimoire “emploiphobe” devenu un carcan
pour tous, patrons et employés. Et sortir de l’assistanat
soit disant “social” qui, de fait, enfonce les plus
faibles. Il faut TRAVAILLER.
Mais pour cela il faut en avoir. La classe politique
actuelle, après les élections présidentielles et l’autre
séisme du référendum a démontré qu’elle n’en avait
pas. Elle n’a pas d’imagination non plus. Elle veut
rester au pouvoir, c’est tout.
Il faut en changer…
EV