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LES PUBLICATIONS LOCALES
C’est le grand père (Marc Rousseau)
de l’actuel directeur
(Marc Rousseau junior) qui l’a créé,
dans l’atelier de l’imprimerie familiale
à Meaux. L’ex-feuille locale
“le Publicateur”, ayant payé de sa vie
sa collaboration avec l’envahisseur,
c’est juste au lendemain de la Libération
de la ville que paraît “La Marne”.
“La Marne” : un exp
E
t depuis, chaque semaine et
sans discontinuer, les
citoyens du nord de la Seineet-Marne
peuvent lire leur journal
local. C’est aujourd’hui un bel
hebdo qui fait trois éditions locales,
au format tabloïd, fort de ses 64
pages, en partie en couleur.
De père en fils
On ne le lit pas assez, chez nous, à
Bénéfice.net. Et c’est bien dommage
car c‘est un vrai journal local, plein
d’infos sur les villes et les villages :
chaque canton, dans l’édition qui
nous concerne, a sa rubrique :
Meaux, la “capitale”, bien sûr, mais
aussi les cantons de Dammartin-en-
Goële, Claye-Souilly, Mitry-Mory et
Villeparisis. Actualités politiques,
culturelles, faits divers, une parfois
croustillante rubrique judiciaire,
60
sports, loisirs, petites annonces, étatcivil,
tout y est. Ce journal sent bon
la province et me rappelle “L’Est
Républicain”où mon père fut journaliste
toute sa vie : conseils municipaux,
faits divers, comices agricoles
et, à l’époque, concurrence acharnée
avec l’autre quotidien local “Le
Républicain lorrain”. L’existence de
ce type de journaux et ce type de
journalisme participent à la qualité
de la vie des gens…
Il est rare qu’un événement échappe
à la sagacité des 9 journalistes permanents
et des correspondants de
“La Marne”. Et du directeur de la
publication, Marc Rousseau, qui
signe chaque semaine un édito percutant,
souvent drôle, toujours sans
complaisance. Marc Rousseau, 46
ans, a pris la relève de son père, qui
lui-même avait succédé à son père. A
ce jour, l’actuel directeur aura totalisé
24 années au journal ! C’est dire
qu’il doit connaître tout et tout le
monde, et qu’on ne la lui fait pas…
Le journal est habilité aux annonces
légales (ce qui aide bien…) et fait
une part raisonnable mais conséquente
à la pub. C’est un indicateur
du succès : sur 25 000 exemplaires,
la diffusion payante (1, 20 euro) est
de l’ordre de 17 à 18 000 ex.
L’entreprise fait elle-même sa mise
en page, et l’impression se fait toujours
dans l’imprimerie familiale,
fondée par l’arrière grand-père
Rousseau. On espère bien un jour
pouvoir vous en dire plus, car une
entreprise qui édite un hebdomadaire
d’informations locales est forcément
très intéressante. Il faut tenir le