Bénéfice. net bimestriel gratuit édité par VPP SARL - Ce nom de ...
Bénéfice. net bimestriel gratuit édité par VPP SARL - Ce nom de ...
Bénéfice. net bimestriel gratuit édité par VPP SARL - Ce nom de ...
Create successful ePaper yourself
Turn your PDF publications into a flip-book with our unique Google optimized e-Paper software.
PORTRAIT<br />
Pascal chez V.P.P à Epiais-Lès-Louvres<br />
“C’est son copain, normal qu’il fasse son<br />
portrait !”. J’entends déjà les mauvaises<br />
langues. Eh bien non. D’abord tous<br />
mes “portraits” ne sont pas mes<br />
copains et tous mes copains ne sont pas<br />
“portraitables”.<br />
Mais Pascal, le patron <strong>de</strong> l’entreprise<br />
d’imprimerie numérique bien connue<br />
“ROISSYCOPY” vaut assurément un<br />
portrait car non seulement c’est un<br />
personnage, mais surtout <strong>par</strong>ce que son<br />
<strong>par</strong>cours se confond en gran<strong>de</strong> <strong>par</strong>tie<br />
avec celui du pôle <strong>de</strong> Roissy.<br />
Et en plus, c’est un bon exemple <strong>de</strong><br />
réussite sociale. Son entreprise,<br />
créée il y a 15 ans fait un million d’euros<br />
<strong>de</strong> CA avec 6 ou 7 employés.<br />
Et, encore en plus, il a un caractère<br />
incroyable…<br />
Pascal Tru<strong>de</strong>lle : e<br />
Question caractère, pour vous<br />
situer une <strong>par</strong>tie du personnage,<br />
il me faut vous conter<br />
cette anecdote. Depuis au moins 4<br />
ans, Pascal me “tannait” pour que<br />
je l’emmène voir “l’E<strong>de</strong>n”, le<br />
célèbre établissement “échangiste”<br />
<strong>de</strong> Louvres, que je connaissais<br />
car il avait acheté <strong>de</strong> la pub dans ce<br />
magazine (voir BN n°3). Et pour y<br />
être allé quelques fois : eh, eh…Or,<br />
dans ce genre d’établissement, <strong>par</strong><br />
définition, on y vient en couple<br />
(homme-femme, s’entend, faut préciser,<br />
<strong>par</strong>ce que <strong>de</strong> nos jours…).<br />
Comme il ne veut pas en <strong>par</strong>ler à sa<br />
femme, il insiste (il n’est pas le<br />
seul…) pour que je puisse l’introduire<br />
dans ce lieu licencieux… Je<br />
fini <strong>par</strong> accepter, comptant jouer sur<br />
la compréhension du patron (un<br />
type super sympa, mais on vous présentera<br />
peut-être ledit établissement<br />
<strong>de</strong> sexe un <strong>de</strong> ces jours) pour<br />
nous laisser entrer tous les <strong>de</strong>ux.<br />
Au<strong>par</strong>avant, on se prend un (?!)<br />
apéro bien tassé, pas beaucoup,<br />
mais suffisamment pour être hors<br />
<strong>de</strong>s limites légales sur la route…<br />
Arrivés là-bas, pas moyen, le patron<br />
est inflexible : l’E<strong>de</strong>n est réservé<br />
aux couples et, ce soir là, pas<br />
moyen <strong>de</strong> transgresser la règle…<br />
Bon, nous v’la re<strong>par</strong>tis vers Roissy<br />
histoire d’aller manger un morceau<br />
quelque <strong>par</strong>t. C’est Pascal qui<br />
conduisait.<br />
Contre<br />
la maréchaussée…<br />
Arrivés au rond point <strong>de</strong> la Talmouse :<br />
contrôle <strong>de</strong> police. C’est pour nous.<br />
Zut ! Je me dis : Pascal va être bon…<br />
Deux jeunes policiers arrivent.<br />
“B’soir, police nationale, papiers du<br />
véhicule siouplait”, <strong>de</strong>man<strong>de</strong> l’un<br />
<strong>de</strong>s <strong>de</strong>ux jeunes pandores sur un ton<br />
franchement provoc’. Pascal s’exé-<br />
30<br />
cute mais je sens la tension monter…<br />
Et lui d’exploser : (<strong>de</strong> mémoire)<br />
: “mais qu’est ce que vous nous<br />
emm…, vous n’avez rien d’autre à<br />
f… ? Ah, c’est plus facile que d’aller<br />
dans les cités, se frotter aux voyous<br />
qui brûlent les voitures !”. Aïe ! Le<br />
jeune policier, aussi chaud que<br />
Pascal, n’apprécie pas. J’interviens,<br />
j’essaye <strong>de</strong> calmer mon Pascal car je<br />
sens l’affaire mal tourner : alcoolémie<br />
(certainement) et surtout outrage<br />
à agent. Ca va chauffer ! Pascal,<br />
blême, ne m’écoute pas, ne m’écoute<br />
plus. Et lui <strong>de</strong> continuer, échanges<br />
vifs, on en est aux <strong>nom</strong>s d’oiseaux,<br />
Pascal insulte copieusement les poulets.<br />
Je me concerte avec le <strong>de</strong>uxième<br />
jeune policier, plus cool. On<br />
essaye tous les <strong>de</strong>ux <strong>de</strong> calmer les<br />
<strong>de</strong>ux autres. Pas moyen, Pascal<br />
n’écoute plus rien, l’autre flic non<br />
plus, les <strong>de</strong>ux jeunes coqs s’affrontent<br />
verbalement. Et ce qui <strong>de</strong>vait<br />
arriver arriva : v’la mon Pascal<br />
embarqué au poste et moi, planté là,<br />
<strong>de</strong>vant sa voiture et sans clé. Mer<strong>de</strong> !<br />
Que faire ? Je ne voulais pas déranger<br />
quelqu’un à cette heure (il était<br />
11H du soir). Je pense aller rejoindre<br />
un poste d’une autre force <strong>de</strong> l’ordre<br />
où j’avais quelques relations, histoire<br />
<strong>de</strong> minimiser l’affaire et <strong>de</strong> sortir<br />
Pascal <strong>de</strong>s geôles <strong>de</strong> la République,<br />
moyennant excuses sincères.<br />
J’essaye <strong>de</strong> faire du stop, pas moyen.<br />
Arrive un “Allobus”… Veine ! Le<br />
chauffeur s’arrête et me voilà vers<br />
l’aéroport où j’arrive <strong>de</strong>vant le poste<br />
en question. Je <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à voir M.<br />
Untel, pas moyen, il n’est pas là. Je<br />
me dit : ça y est, Pascal est bon<br />
comme la Romaine, ça va être gar<strong>de</strong><br />
à vue, com<strong>par</strong>ution immédiate en<br />
correctionnelle pour outrage à agent,<br />
rébellion, il est mal… A ce moment<br />
précis, mon portable sonne. C’est<br />
Pascal ! “Ben t’es ou ?”, je lui <strong>de</strong>man<strong>de</strong>.<br />
Lui : “Et toi ? Je te cherche !”.