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Bénéfice. net bimestriel gratuit édité par VPP SARL - Ce nom de ...

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ntre “titi” et homme d’affaires<br />

Et voici mon zouave qui arrive<br />

avec son 4X4, souriant, goguenard…<br />

Je suis sur le cul ! Il<br />

m’explique qu’il les a embobinés,<br />

qu’il l’a jouée sympa, qu’il<br />

a dit ce qu’il faisait dans la vie.<br />

Les flics s’étaient calmés et sans<br />

doute la raison l’avait-elle<br />

emporté. “RoissyCopy ? Ah, on<br />

connaît”, ont dit les poulets et<br />

l’affaire s’est arrangée sans<br />

suites. Ouf !<br />

Pascal chez lui<br />

Un coup <strong>de</strong> marteau…<br />

Il est comme ça, Pascal. Sympa,<br />

généreux, (il donnerait sa chemise),<br />

poli, “sociable” mais<br />

rebelle, comme ça, pour le principe.<br />

“Font chier !”. Genre titi<br />

<strong>par</strong>isien qui “rosse les cognes”<br />

dans le style <strong>de</strong>s chansons <strong>de</strong><br />

Brassens.<br />

C’est qu’il est né dans le 9.3,<br />

l’apôtre… Le 14 janvier 1961, à<br />

31<br />

l’hôpital <strong>de</strong> Villepinte (maintenant<br />

Robert Ballanger, mon<br />

ancien patron..), <strong>de</strong> son père,<br />

originaire <strong>de</strong> Montreuil et <strong>de</strong> sa<br />

mère, Ardéchoise et qui fut gardienne<br />

d’immeuble. Il a passé<br />

son enfance à Aulnay-sous-<br />

Bois. Le père Tru<strong>de</strong>lle, retraité,<br />

a été mécano, puis plombier.<br />

Quand Pascal a 14 ans, les<br />

<strong>par</strong>ents déménagent au Bourget.<br />

A l’école, c’est un “très mauvais<br />

élève” (Pascal dixit). En<br />

Troisième, on lui conseille fortement<br />

la vie active, du genre<br />

“y’a rien à faire”… Ca sera <strong>de</strong>s<br />

concours pour <strong>de</strong>s “écoles professionnelles”<br />

: Villegénis (Air<br />

France), la “RTAPE”, la<br />

SNCF…Tous ratés, évi<strong>de</strong>mment…<br />

Et puis, avec l’ai<strong>de</strong><br />

paternelle, le voilà admis quand<br />

même dans une école “maison”<br />

<strong>de</strong> Citroën, rue <strong>de</strong> l’Eglise, dans<br />

le XVème arrondissement <strong>de</strong><br />

Paris. Il passe en <strong>de</strong>ux ans (au<br />

lieu <strong>de</strong> trois) CAP et BEP. Le<br />

voici qualifié Mécanicien-ajusteur-outilleur,<br />

reçu “avec mention”<br />

et embauché chez Citron,<br />

à Saint-Ouen. “J’allais dépanner<br />

les outils sur les presses <strong>de</strong><br />

capots <strong>de</strong> “2 chevaux”, mais<br />

j’allais pas assez vite”, se souvient<br />

Pascal, en riant. “On me<br />

faisait <strong>de</strong>s tas <strong>de</strong> reproches. Ca<br />

m’énervait. Un chef m’avait<br />

pris en grippe !”. Et bien sûr, le<br />

conflit éclate… “J’ai eu envie<br />

<strong>de</strong> lui mettre un coup <strong>de</strong> marteau,<br />

mais, heureusement, mes<br />

copains m’ont retenu…” La vie<br />

<strong>de</strong>vient intenable dans l’usine.<br />

Un jour, “dans les chiottes”,<br />

<strong>de</strong>s représentants du syndicat<br />

“maison” (la CSL) lui<br />

“conseillent” d’adhérer…Puis,<br />

d’autres lui conseillent enfin <strong>de</strong><br />

démissionner. C’est là qu’il<br />

PORTRAIT<br />

apprend que son père, qui avait<br />

bossé <strong>de</strong>ux ans dans cette même<br />

usine, avait déjà été “remarqué”….<br />

Ras-le-bol, il démissionne.<br />

RV au Quai <strong>de</strong>s<br />

Orfèvres.<br />

“C’est quoi le fret ?”<br />

Dans la foulée, il retrouve un<br />

job comme ven<strong>de</strong>ur d’espaces<br />

publicitaires, une histoire<br />

vaseuse dans une boite peu<br />

scrupuleuse (genre <strong>de</strong> boite<br />

d’édition qui ne tire d’exemplaires<br />

<strong>de</strong> “journaux” que pour<br />

les seuls annonceurs. Il <strong>par</strong>ait<br />

que ça se fait encore…). “Je<br />

gagnais bien ma vie”, me<br />

confie t-il : “plus <strong>de</strong> 15 000 F<br />

<strong>par</strong> mois”. Mais la boite est<br />

dans le collimateur <strong>de</strong> la justice.<br />

Et Pascal reçoit un jour une<br />

convocation au Quai <strong>de</strong>s<br />

Orfèvres, pas moins, pour “une<br />

affaire dans laquelle vous êtes<br />

inculpé d’escroquerie”.Il a eu<br />

droit à un interrogatoire en règle<br />

(“avec la lumière, comme dans<br />

les films”, me précise t-il). Ca<br />

se termine <strong>de</strong>vant un juge d’instruction,<br />

et, heureusement,<br />

comme Pascal n’est pas un<br />

voyou (au cas la mauvaise<br />

rédaction <strong>de</strong> ce papier pourrait<br />

le laisser penser à certains lecteurs<br />

mal embouchés), l’affaire<br />

s’arrête là pour lui.<br />

Il quitte la boite vite fait. Et<br />

revient à la mécanique. Il passe<br />

un concours chez Airbus et doit<br />

aller bosser à Toulouse. Mais,<br />

juste avant, il a une opportunité<br />

d’aller travailler dans le fret<br />

aérien. “C’est quoi le fret ?”<br />

<strong>de</strong>man<strong>de</strong> t-il à son contact… Et<br />

le voilà embauché à Roissy Fret,<br />

l’ancêtre, si j’ai bien compris,

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