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Bénéfice. net bimestriel gratuit édité par VPP SARL - Ce nom de ...

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COURRIER DES LECTEURS<br />

Secrétaire fautes<br />

d’orthographe...<br />

Tremblay-en-France,<br />

le 29 mars 2005<br />

Concerne : Billet d'humeur<br />

BeFENICE.NET n° 20<br />

Monsieur,<br />

J'ai lu attentivement votre<br />

article concernant l'accueil<br />

téléphonique et suis d'accord<br />

avec vous quant au fait qu'il<br />

joue un grand rôle pour l'image<br />

d'une société, surtout pour celle<br />

qui ne peut pas s'abriter <strong>de</strong>rrière<br />

un grand <strong>nom</strong>.<br />

Etant moi-même secrétaire<br />

d'une PME (ce qualificatif me<br />

convenant <strong>par</strong>faitement puisque<br />

je suis titulaire d'un BTS <strong>de</strong><br />

secrétariat <strong>de</strong> direction –et non<br />

d'assistanat- que <strong>de</strong> plus, il y a<br />

dans le mot “secrétaire”, une<br />

notion <strong>de</strong> secret aussi flatteuse<br />

que celle d'assistance), je suis<br />

amenée à répondre très souvent<br />

aux<br />

appels téléphoniques. Comme<br />

vous le soulignez, la moindre<br />

<strong>de</strong>s choses quand une personne<br />

appelle, c'est qu'elle expose<br />

brièvement l'objet <strong>de</strong> son appel.<br />

Mais hélas, <strong>nom</strong>breuses sont<br />

celles qui ne savent pas se présenter.<br />

S'ensuit alors effectivement<br />

une sorte “d'interrogatoire”,<br />

mais seulement <strong>de</strong>stiné à<br />

annoncer le plus clairement<br />

possible à son patron l'objet <strong>de</strong><br />

l'appel, voire diriger cet appel<br />

vers un autre interlocuteur,<br />

é<strong>par</strong>gnant ainsi à son patron<br />

une perte <strong>de</strong> temps (et d'argent).<br />

En tout cas, toutes mes félicitations<br />

pour avoir trouver <strong>par</strong>mi<br />

vos lecteurs une admiratrice<br />

pour corriger – <strong>gratuit</strong>ement,<br />

mais moyennant quand même si<br />

possible un petit service- les<br />

trop <strong>nom</strong>breuses fautes d'orthographe<br />

<strong>de</strong> vos articles. Sans être<br />

ni frustrée (du moins je le crois)<br />

ni puriste du langage, il me<br />

semble que vous n'avez pas le<br />

droit –vous qui vous targuez <strong>de</strong><br />

diffuser un magazine<br />

à 20 000 exemplaires<br />

et qui vous permettez<br />

<strong>de</strong> critiquer le<br />

travail <strong>de</strong>s autres<strong>de</strong><br />

faire <strong>de</strong> l'à peuprès<br />

en prétextant<br />

un manque <strong>de</strong><br />

temps pour la<br />

relecture : les<br />

fautes que vous<br />

faites, cher<br />

76<br />

monsieur, ne sont pas <strong>de</strong>s fautes<br />

d'étour<strong>de</strong>rie puisqu'elles sont<br />

répétées à longueur d'articles,<br />

mais <strong>de</strong>s fautes <strong>de</strong> grammaire.<br />

Révisez donc la conjugaison <strong>de</strong>s<br />

verbes et l'accord du <strong>par</strong>ticipe<br />

passé ! Révisez aussi à l'occasion<br />

les homonymes (cher/chair<br />

<strong>par</strong> exemple) !<br />

…/…<br />

29 mars 2005<br />

2/2<br />

Personnellement, j'aurais honte<br />

d'afficher ainsi mes lacunes,<br />

mais il est vrai que le ridicule<br />

ne tue pas ! Mais au fait, vous<br />

qui vous interessez à l'évolution<br />

<strong>de</strong> la langue française, comment<br />

appelle-t-on un journaliste<br />

qui n'en est pas un ?<br />

Continuez donc à écrire vos<br />

articles au caractère bien souvent<br />

diffamatoire ! Je continuerai,<br />

pour ce qui me concerne, à<br />

afficher un certain mépris.<br />

Vous comprendrez que je ne<br />

vous <strong>de</strong>man<strong>de</strong> pas d'agréer l'expression<br />

<strong>de</strong> salutations sincères<br />

ou distinguées !!!<br />

Anne-Marie DELIGNY<br />

Réponse<br />

L’article sur l’accueil téléphonique<br />

et la curiosité abusive <strong>de</strong><br />

certaines “secrétaires” a été lu<br />

plus que nous ne l’aurions imaginé,<br />

pour notre plus grand bonheur.<br />

Mais pas celui <strong>de</strong> celles qui<br />

se sont senties visées. Rappelons<br />

encore que ce n’était le “barrage”<br />

en soit qui était critiqué dans<br />

cette article, mais la curiosité<br />

maladive <strong>de</strong> certaines (le plus<br />

souvent se sont <strong>de</strong>s femmes)<br />

secrétaires qui veulent à tout<br />

prix savoir ce qu’on veut dire<br />

à leur patron, même si vous<br />

connaissez bien ledit patron.<br />

Notre article était assez clair.<br />

Nous avions dit que les petites<br />

curieuses en question ne pourraient<br />

pas réagir à ce point <strong>de</strong><br />

l’article, sauf à se découvrir. Il<br />

n’en a donc rien été, à <strong>par</strong>t cette<br />

lettre, plus ou moins anonyme<br />

(un <strong>nom</strong>, mais pas d’adresse,<br />

bien que l’enveloppe ait été postée<br />

à Tremblay). Nous avons<br />

reçu ça d’une certaine “Anne-<br />

Marie Deligny” après un coup <strong>de</strong><br />

fil <strong>de</strong>, semble-t-il, la même personne<br />

(numéro caché…), qui<br />

était furax contre l’article, jurant<br />

tous les grands dieux qu’elle<br />

n’était pas “frustrée” (sic),<br />

c’était trop drôle! Le reste <strong>de</strong> la<br />

“discussion”, plutôt du monologue<br />

haineux et hors <strong>de</strong>s limites<br />

<strong>de</strong> la politesse, se focalisait sur<br />

nos fautes d’orthographes. J’ai<br />

eu beau re-expliquer à la donzelle<br />

pourquoi il en était ainsi (il<br />

faudrait au moins trois jours<br />

pour vérifier toutes les fautes,<br />

qu’elles soient <strong>de</strong> frappe, d’inattention,<br />

<strong>de</strong> ponctuation, <strong>de</strong> syntaxe,<br />

<strong>de</strong> grammaire, que sais-je<br />

encore et que nous avons pris la<br />

décision <strong>de</strong> ne pas prendre ce<br />

temps, tellement nous sommes<br />

pressés d’imprimer le magazine ;<br />

Mais nulle n’est plus sour<strong>de</strong> que<br />

celle qui ne veut pas entendre…<br />

J’ai mis au défi la curieuse <strong>de</strong><br />

nous envoyer un mail ou un<br />

courrier. On a donc eu ce courrier<br />

plus anonyme qu’autre<br />

chose, qui <strong>de</strong>vient un morceau<br />

d’anthologie !<br />

<strong>Ce</strong>la ne vaudrait pas commentaires<br />

si ce n’était que, dans la<br />

phrase où elle nous reproche nos<br />

fautes d’orthographe, elle trouve<br />

le moyen d’en faire une belle<br />

(“Révisez donc la conjugaison<br />

<strong>de</strong>s verbes et l’accord du <strong>par</strong>ticipe<br />

passé”, écrit-elle impru<strong>de</strong>mment<br />

en notant juste au <strong>de</strong>ssus<br />

“trouver” à la place <strong>de</strong> “trouvé” !)<br />

puis <strong>de</strong>ux autres, sans compter,<br />

en tête <strong>de</strong> la lettre : Béfénice.<strong>net</strong><br />

au lieu <strong>de</strong> <strong>Bénéfice</strong>.<strong>net</strong> ! Quatre<br />

fautes en une vingtaine <strong>de</strong>

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