alcool de ginseng compris pour le menu hangari, 200 € pour
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Au coeur du XVI° arrondissement, une maison discrète et<br />
classique fréquentée entre autre par <strong>le</strong> tout Séoul <strong>de</strong>s affaires<br />
et <strong>de</strong> la politique vous attend. Tout est plus dans ce restaurant<br />
haut <strong>de</strong> gamme, <strong>le</strong>s nappes sont en tissus épais, <strong>le</strong>s anchois et<br />
<strong>le</strong>s algues sèches, accompagnements indispensab<strong>le</strong>s <strong>de</strong>venus<br />
rares à Paris sont présents sur la tab<strong>le</strong>, <strong>le</strong>s pousses <strong>de</strong> soja plus<br />
long et déjà germés éga<strong>le</strong>ment. Les prix sont conséquents<br />
(comptez 35 <strong>€</strong> par personne avec une entrée et sans <strong>le</strong> vin), <strong>le</strong><br />
décor est plus luxueux qu’ail<strong>le</strong>urs, <strong>le</strong>s produits frais <strong>de</strong> premier<br />
choix sont sé<strong>le</strong>ctionnés à Rungis par <strong>le</strong> patron lui-même,<br />
Monsieur Cho, un <strong>de</strong>s précurseur <strong>de</strong> la cuisine coréenne arrivé<br />
à Paris en 1974. Secondé en sal<strong>le</strong> et à la cave par son fils, ils<br />
proposent ensemb<strong>le</strong> un repas servi uniquement à la carte. Les<br />
connaisseurs choisiront un Bergerac <strong>200</strong>5 à 30 <strong>€</strong> excel<strong>le</strong>nt <strong>pour</strong><br />
mieux apprécier <strong>le</strong> bulgogi et <strong>le</strong> galbi sous réserve <strong>de</strong> laisser <strong>le</strong><br />
kimchi <strong>de</strong> côté.<br />
« Il s’agit ici non seu<strong>le</strong>ment d’un restaurant coréen mais d’un<br />
restaurant coréen réel<strong>le</strong>ment gastronomique dont la cuisine<br />
traditionnel<strong>le</strong> mais inventive flirte avec ce que nous proposent<br />
actuel<strong>le</strong>ment, en France, nos meil<strong>le</strong>urs chefs. On ne peut pas<br />
par<strong>le</strong>r <strong>de</strong> la “ nouvel<strong>le</strong> cuisine coréenne “ car cela <strong>pour</strong>rait être<br />
quelque peu péjoratif au regard <strong>de</strong> ce que réalise, en cuisine,<br />
Monsieur Cho. Ce <strong>de</strong>rnier n’a pas son égal <strong>pour</strong> découvrir,<br />
alléger, simplifier, clarifier d’anciennes recettes du répertoire<br />
populaire coréen. Il s’agit donc <strong>de</strong> la redécouverte du terroir<br />
du Pays du Matin Calme, ceci en fonction du marché du jour et<br />
<strong>de</strong> l’humeur créatrice du Chef. Pourquoi Diab<strong>le</strong>, diront certains,<br />
chercher à transformer la bonne vieil<strong>le</strong> cuisine traditionnel<strong>le</strong><br />
coréenne en cuisine coréenne inventive ? La solution à ce<br />
problème est simp<strong>le</strong>ment dans <strong>le</strong>s plats que réalise Monsieur<br />
Cho...donc dans votre assiette. Grâce à lui on comprend très<br />
vite ce qui différencie <strong>le</strong> folklore, fut-il asiatique, <strong>de</strong> l’art culinaire<br />
authentique. »<br />
16e arrondissement<br />
우정<br />
Woojung<br />
8, Bd. De<strong>le</strong>ssert 75016 Paris<br />
M° Passy<br />
Fermé <strong>le</strong> dimanche<br />
Tél : 01 45 20 72 82<br />
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