alcool de ginseng compris pour le menu hangari, 200 € pour

de la mer. Une des particularités de la table coréenne réside dans le fait que
tous les plats sont servis en même temps et qu’il n’y a pas d’ordre établi pour
les déguster. Chacun pioche selon ses envies.
Immanente à l’art culinaire coréen, l’entente des goûts et des couleurs révèle
une philosophie de vie, une sagesse empruntée au bouddhisme, au confucianisme,
au taoïsme et même au chamanisme. L’importance des saisons
prime dans l’élaboration des repas. Les cuisiniers excellent dans une pratique
complexe d’accords. Ici, le souci des vertus thérapeutiques des aliments ne
s’oppose pas à l’expérience gastronomique. Sains et équilibrés (riche en vitamines
et faibles en calories), les plats de la péninsule invitent les convives à un
étonnant et salutaire voyage des sens.
Au palmarès des préférences, les Coréens apprécient particulièrement le kimchi-jjigae
(ragoût de kimchi), le galbi-gui (côte de bœuf ou travers de porc grillés
et marinés) ainsi que le tteokbokki (bâtonnet de pâte de riz baignant dans une
sauce pimentée). Les non-Coréens sont, eux, volontiers séduits par le bibimbap
(plat de riz et de légumes variés éventuellement accompagné de viande),
le samgyetang (poulet mijoté farci de riz et de ginseng) et enfin par le bulgogi
(fines tranches de boeuf marinées, grilllées sur un réchaud posé sur la table
des convives). Alors à vos baguettes et à vos cuillères. Car en Corée la soupe et
le riz se prennent avec ce couvert. Que le festin commence !