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rapport d'auto-Žvaluation - Ecologie & Evolution - Université Pierre ...

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1 - Rappel des objectifs<br />

RESULTATS & EVOLUTIONS SCIENTIFIQUES<br />

L’équipe Changements Globaux et Processus Adaptatifs (CGPA) s’intéresse d’une part à<br />

l’étude de l’impact des changements globaux sur les individus et les populations, et d’autre part à<br />

celle des processus évolutifs. L’étude des changements globaux (changements climatiques;<br />

fragmentation, altération et destruction des habitats) est un enjeu critique de la recherche en<br />

écologie. Nos travaux sur les processus évolutifs (mécanismes d’adaptation, processus sélectifs,<br />

systèmes d’appariement et plasticité phénotypique) sont un atout pour appréhender pleinement<br />

l’impact des changements globaux. Nos études des modifications majeures de l’environnement<br />

induites par les activités humaines (pressions sélectives unidirectionnelles récentes auxquelles les<br />

populations ne sont pas adaptées) nous offrent des possibilités intéressantes d’appréhender les<br />

processus évolutifs. Les deux thématiques de l’équipe sont donc très complémentaires et<br />

s’enrichissent mutuellement. Dans ce contexte général, nos principaux thèmes de recherche sont les<br />

suivants : (i) Impacts du réchauffement climatique sur les individus et les populations ; (ii)<br />

Mécanismes d’extinction dans les petites populations ; (iii) Etude du vieillissement ; (iv) Etude du<br />

système de reproduction ; (v) Réponses phénotypiques et adaptatives aux variations<br />

environnementales. Nous mettons le plus souvent en œuvre des approches intégratives pouvant<br />

combiner morphométrie, comportement, physiologie, génétique, démographie et modélisation. Nos<br />

études sont menées dans des populations naturelles (suivis long-terme et expérimentations), dans des<br />

conditions semi-naturelles et en laboratoire. Nos modèles biologiques principaux sont le lézard<br />

vivipare Lacerta (Zootoca) vivipara et le collembole Folsomia candida.<br />

De 2007 à la fin 2010, l’équipe CGPA a compris 7 chercheurs (2 CNRS, 5 MC), 1 ingénieur<br />

(CNRS), 3 techniciens (2 CNRS, 1 UPMC), et il y a eu simultanément jusque 2 post-doctorants et 3<br />

thésards. Le fait marquant dans l’évolution de l’équipe a été le départ de 3 de ses chercheurs à la fin<br />

2010 pour participer à la création de la nouvelle équipe Ecophysiologie évolutive. A ceci, se sont<br />

ajoutés 2 départs en retraite (1 MC, 1 technicien) et 1 départ du laboratoire (1 technicien). L’équipe<br />

est ainsi actuellement composée de 5 publiants, 4 chercheurs (2 CNRS, 2 MC) et 1 ingénieur, ainsi que<br />

de 1 assistant ingénieur et 2 thésards. La scission de l’équipe qui a contribué à la création de l’équipe<br />

d’Ecophysiologie évolutive a eu plusieurs raisons. D’un point de vue scientifique, il s’agissait en<br />

premier lieu de former une forte équipe d’écophysiologie permise par plusieurs recrutements en<br />

parallèle avec un affaiblissement du potentiel du laboratoire en parasitologie (l’ancienne équipe<br />

‘hôtes-parasites’ a été l’autre composante de l’UMR à l’origine de la fondation de l’équipe<br />

d’écophysiologie). En ce qui concerne CGPA elle-même, ceci a permis d’apporter une réponse aux<br />

inquiétudes émises au précédent examen AERES et qui étaient que notre équipe initiale présentait<br />

trop de thèmes d’étude et trop de modèles biologiques. D’un point de vue plus pratique, notre<br />

scission a aussi été une réponse à un fonctionnement peu rationnel de notre école doctorale<br />

‘Diversité du vivant’ qui considère que le nombre d’attributions de thèses est à équilibrer entre les<br />

équipes, mais ce quelque soit la taille des équipes. Nos succès dans l’obtention de thèses suite à<br />

notre scission en 2 équipes ont clairement validé notre décision. De plus, cette scission ne s’est pas<br />

faite au détriment de la visibilité de l’équipe CGPA qui a conservé une taille comparable à plusieurs<br />

équipe du laboratoire et qui affiche une production scientifique importante (65 publications) et de<br />

qualité (2/3 des articles au sein du premier quartile de la discipline ‘ECOLOGY’ d’ISI Web).<br />

2 - Principaux résultats scientifiques<br />

Impacts du réchauffement climatique sur les individus et les populations<br />

Le réchauffement climatique actuel et son origine anthropique ne font plus de doutes. Les<br />

travaux sur le lézard vivipare ont illustré un grand nombre d’effets du réchauffement climatique,<br />

réchauffement observé dans la zone d’étude (Cévennes) ces 30 dernières années. Les effets<br />

individuels du réchauffement ont été un avancement des dates de pontes, un accroissement de la<br />

taille corporelle, ainsi qu’un accroissement des tailles de ponte (Chamaillé-Jammes et al. Global<br />

Change Biology 2006, ACL37). Une relation entre la température au printemps et la survie des adultes<br />

a suggéré un autre impact possible sur le long terme. La composition des populations a également été<br />

affectée avec un changement marqué de la fréquence de morphotypes liés à la coloration dorsale<br />

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