/ tyô tU^ÛdtpJi»*} W 1 6 7
/ tyô tU^ÛdtpJi»*} W 1 6 7
/ tyô tU^ÛdtpJi»*} W 1 6 7
Create successful ePaper yourself
Turn your PDF publications into a flip-book with our unique Google optimized e-Paper software.
— 107 —<br />
ferme de la Régaïa appartenant à MM. Mercier et Saussine.<br />
Deux colons sont tués dans les champs et une quantité considé<br />
rable de bélail est enlevée, mais la ferme est défendue avec<br />
succès par ses propriétaires et leurs serviteurs.<br />
Les*<br />
—<br />
Mai (nuit du 9 au 10).<br />
Hadjoutes tentent de prendre<br />
d'assaut le village de Chéraga ; ils sont repoussés avec pertes<br />
par les colons.<br />
— Juin (le 9). Attaque<br />
des ouvriers européens occupés aux<br />
travaux de la fenaison en avant du camp de Boufarik. Six colons<br />
sont tués, plusieurs autres faits prisonniers.<br />
Juin (le 3). —<br />
Attaque<br />
rimullanée, sur plusieurs points, des<br />
territoires occupés par les colons. Pertes sensibles.<br />
Heureusement, le 8 juin, des dépêches du général Bugeaud<br />
et d'Abd-el-Kader annoncent la conclusion de la paix de la<br />
Tafna et les hostilités cessent dans la province d'Alger comme<br />
dans celle d'Oran.<br />
Jusqn à la paix delà Tafna,<br />
la colonisation limitée aux envi<br />
rons d'Alger et aux territoires des douze communes rurales<br />
constituées au printemps 1855,<br />
ne comptait que 2,207 colons<br />
agricoles, lesquels cependant, à la fin de 1857, avaient près de<br />
7,000 hectares en culture. Malgré les attaques nombreuses<br />
qu'ils ont dû repousser, malgré les perles d'hommes qu'ils ont<br />
subies, ces 2,207 colons n'ont pas abandonné un pouce de<br />
terrain conquis par leur travail.<br />
A la date de la paix de la Tafna (50 mai 1837), la population<br />
civile des trois provinces était de 16,770 âmes ; à la reprise des<br />
hostilités (10 novembre 1839), elle en comptait 25,000 environ.<br />
Nous allons voir quelles épreuves terribles étaient réservées à<br />
ces premiers pionniers de la conquêle pacifique.<br />
1839<br />
qu'une rupture<br />
Il était facile de prévoir, dès le printemps,