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— 131 —<br />
MINISTÈRE DE LA JUSTICE<br />
CHAPITRE XIV<br />
Service de la justice française en Algérie<br />
AMENDEMENT PROFOSÉ<br />
Les crédits demandés sont accordés sous la réserve do l'adoption des<br />
articles suivants :<br />
— Art. 1". Le personnel de la justice française en Algérie, les offi<br />
ciers ministériels et le barreau, sont assimilés au personnel judiciaire de<br />
France.<br />
Art. 2. —<br />
Les cours d'assises sont assistées d'un jury.<br />
Art. 3. — Les indemnités d'expropriation pour cause d'utilité publi<br />
que sont déterminées par un jury. *<br />
Art. I. —<br />
A<br />
dater du 1" janvier 1871, le Service de la justice<br />
mnsulmane relève du Ministère de la justice.<br />
Art. 5. — Le<br />
statut réel et immobilier des Indigène.0, dans toute<br />
l'étendue de l'Algérie, est régi par les lois françaises.<br />
Une commission d'enquête, nommée par le Ministre de la justice,<br />
étudiera quelles dispositions de nos codes peuvent, sans inconvé<br />
nient, Cire appliquées à leur statut personnel.<br />
Art. 6. —<br />
Avant<br />
le I"<br />
janvier 1871, il sera pourvu parles soins du<br />
Ministre de la justice au remplacement de la justice militaire pour les<br />
Indigènes,<br />
au moyen du développement nécessaire donné aux tribunaux<br />
civils, notamment par la création d'une cour impériale à Oran et à<br />
Constantine.<br />
MOTIFS DE L'ARTICLE PREMIER<br />
Le personnel de la magistrature algérienne commence et<br />
termine le plus souvent sa carrière en France. On ne comprend<br />
pas pourquoi il cesse de jouir des mêmes garanties qu'en<br />
France,<br />
gérie.<br />
quand il est appelé à exercer son ministère en Al