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ment, ni le Sénat n'ont pas cru devoir se conformer à une pres<br />
cription qui, au cas où elle eut été réclamée par la situation<br />
du pays, aurait dû être obligatoire pour eux. L'ajournement à<br />
1870 signifie ou qu'il n'y a pas nécessité ou qu'il y a eu manque<br />
de respect à la constitution. Le Sénat ne peut reconnaître qu'il<br />
a failli à sa mission. Son abstention atteste que l'Algérie ne doit<br />
pas avoir une constilution autre que celle de la France.<br />
En 1852, comme en 1870, la constilution à donnera l'Al<br />
gérie devait et doit se borner à fixer les rapports légaux de la<br />
colonie avec les grands pouvoirs de l'État dans la métropole.<br />
La Charte de 1830 n'avait pu statuer sur ce point; toute<br />
fois, une loi du 24 avril 1854, rendue en exécution de l'article<br />
75 de cette Charte, dispose :<br />
( Les établissements français dans les Indes orientales et en<br />
Afrique continueront d'être régis par des ordonnances du Roi.»<br />
Et, un arrêt de la Cour de cassation, du 17 juin 1843, avait<br />
décidé que l'Algérie était comprise dans les dispositions de cette<br />
loi.<br />
Plus explicite, la constitution de 1848 déclare, dans son ar<br />
ticle 109, l'Algérie « partie intégrante du territoire français »<br />
et la soumet au régime de « LOIS PARTICULIÈRES » jusqu'à<br />
ce que la constilution et les lois de la France puissent lui être<br />
applicables.<br />
En exécution de cet article 109, un arrêté du Chef du Pou<br />
voir exécutif, en date des 7 et 22 décembre 1848, institue une<br />
commission à l'effet de soumettre la législation antérieure de<br />
l'Algérie à une révision générale et « d'indiquer les matières qui<br />
doivent faire l'objet, soit de décrets du Pouvoir exécutif, soit<br />
de règlements d'administration publique, soit de lois particu<br />
lières,<br />
France. »<br />
conformément à la législation constitutionnelle de<br />
Pour la première fois, la question de la situation légale de<br />
l'Algérie est posée, mais non résolue.