Paris Lille Bruxelles Luxembourg - Info-financiere.fr
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de contrats de location financement sont comptabilisées<br />
à l’actif du bilan en immobilisations corporelles pour un<br />
montant égal à la juste valeur, ou si celle-ci est inférieure,<br />
à la valeur actualisée des paiements minimaux à effectuer<br />
au titre de la location. La contrepartie est enregistrée au<br />
passif du bilan. Ces immobilisations sont amorties sur la<br />
durée prévue pour des biens de même catégorie.<br />
• Titres acquis<br />
• Actifs et passifs financiers à la juste valeur<br />
par résultat<br />
La catégorie des « Instruments financiers évalués en juste<br />
valeur par résultat » comprend :<br />
• Les instruments financiers détenus à des fins de<br />
transaction :<br />
il s’agit principalement des instruments qui ont été<br />
acquis pour être revendus ou rachetés à court terme,<br />
ou sont intégrés à un portefeuille d’instruments<br />
financiers gérés globalement pour lequel un calendrier<br />
effectif récent de prise de bénéfice à court terme<br />
existe, ou bien encore constituent un instrument<br />
dérivé non qualifié de couverture ;<br />
• Les instruments financiers classés par choix dès<br />
l’origine à la juste valeur par résultat en application<br />
de l’option ouverte par la norme IAS 39 dont les<br />
conditions d’application ont été précisées par l’amendement<br />
publié en juin 2005. L’application de l’option<br />
juste valeur a pour objet de produire une information<br />
financière plus pertinente, avec notamment :<br />
– l’évaluation en juste valeur de certains instruments<br />
financiers composites sans séparation des dérivés<br />
incorporés, dont l’évaluation distincte n’aurait pas<br />
été suffisamment fiable,<br />
– la réduction significative de distorsions de traitement<br />
comptable entre certains actifs et passifs,<br />
– la gestion et le suivi des performances d’un groupe<br />
d’actifs et/ou passifs correspondant à une gestion<br />
des risques ou à une stratégie d’investissement<br />
effectuée en juste valeur.<br />
Le Groupe a utilisé cette option notamment dans le cadre<br />
de contrats en unité de comptes des activités d’assurance<br />
par cohérence avec le traitement s’appliquant aux passifs.<br />
Les instruments classés en « actifs et passifs à la juste valeur<br />
par résultat » sont comptabilisés lors de leur entrée au bilan<br />
à leur juste valeur, ainsi que lors des arrêtés ultérieurs, et<br />
ce jusqu’à leur cession. Les variations de juste valeur et<br />
les revenus perçus ou courus sur les titres à revenu fixe<br />
classés dans cette catégorie sont enregistrées au compte<br />
de résultat sous la rubrique « Gains ou pertes nets sur<br />
instruments financiers à la juste valeur par résultat ».<br />
Les achats et ventes de titres évalués en juste valeur par<br />
résultat sont comptabilisés en date de règlement. Les<br />
variations de juste valeur entre la date de transaction et<br />
la date de règlement sont comptabilisées en résultat.<br />
L’évaluation du risque de contrepartie sur ces titres est<br />
prise en compte dans la juste valeur.<br />
La juste valeur est le montant auquel un actif pourrait<br />
être échangé ou un passif éteint, entre des parties bien<br />
informées, et consentantes agissant dans des conditions de<br />
concurrence normales. Lors de la comptabilisation initiale<br />
d’un instrument, sa juste valeur est généralement le prix<br />
de transaction.<br />
La juste valeur en cas de cotation de l’instrument financier<br />
sur un marché actif est le prix coté ou valeur de marché car<br />
celui-ci est la meilleure estimation de la juste valeur.<br />
En l’absence d’une telle cotation, la valeur est déterminée<br />
par l’application des techniques de valorisation couramment<br />
utilisées par les intervenants sur le marché telles que l’actualisation<br />
des flux futurs pour les swaps.<br />
Les produits dérivés sont réévalués à partir de données<br />
observables dans le marché (par exemple des courbes de<br />
taux). Ils sont comptabilisés en actifs financiers lorsque<br />
la valeur de marché est positive, en passifs financiers<br />
lorsqu’elle est négative.<br />
• Actifs financiers disponibles à la vente<br />
Les actifs financiers disponibles à la vente comprennent<br />
les actifs financiers non classés en “Prêts et créances”, ni<br />
en “Actifs financiers détenus jusqu’à maturité” ni en “Juste<br />
valeur par résultat”.<br />
Ces actifs sont comptabilisés au bilan à leur valeur de<br />
marché au moment de leur acquisition et lors des arrêtés<br />
ultérieurs, jusqu’à leur cession. Les variations de juste<br />
valeur sont enregistrées dans une rubrique spécifique des<br />
capitaux propres “Gains ou pertes latents ou différés”, hors<br />
revenus courus. Ces gains ou pertes latents comptabilisés en<br />
capitaux propres ne sont constatés en compte de résultat,<br />
qu’en cas de cession ou de dépréciation durable. Lors de<br />
la cession, ces gains ou pertes latents précédemment<br />
comptabilisés en capitaux propres sont constatés en<br />
compte de résultat sous la rubrique “Gains ou pertes nets<br />
sur actifs financiers disponibles à la vente”, ainsi que les<br />
plus et moins-values de cession. Les achats et ventes de<br />
titres sont comptabilisés en date de règlement.<br />
Les revenus courus ou acquis des titres à revenu fixe sont<br />
comptabilisés en résultat dans la rubrique “Intérêts et<br />
produits assimilés”. Les dividendes perçus sur les titres à<br />
revenu variable sont enregistrés en compte de résultat<br />
dans la rubrique “Gains ou pertes nets sur actifs financiers<br />
disponibles à la vente”.<br />
• Dépréciation des actifs disponibles à la vente :<br />
Une dépréciation est constatée sur les actifs financiers<br />
disponibles à la vente en cas de baisse prolongée et/ou<br />
significative de la juste valeur par rapport au coût.<br />
S’agissant de titres à revenus variables, le Groupe CMNE<br />
considère qu’en cas d’absence de volatilité accrue du<br />
marché, une dévalorisation du titre d’au moins 20 %<br />
par rapport à son coût d’acquisition sur une période de<br />
plus de six mois consécutifs, constitue un indicateur de<br />
dépréciation suffisamment fort pour déclencher une<br />
analyse. L’analyse est effectuée ligne à ligne. Si elle conclut<br />
à une perte probable, celle-ci est constatée en résultat, soit<br />
dans la rubrique “Gains ou pertes nets sur actifs disponibles<br />
à la vente” s’il s’agit d’un titre à revenu variable, soit dans<br />
la rubrique “Coût du risque” s’il s’agit d’un titre à revenu<br />
fixe. Toute baisse ultérieure est également comptabilisée<br />
en compte de résultat.