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HS13 - Office International de l'Eau

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conditions fixées par l'article L. 2224-6 du co<strong>de</strong> général <strong>de</strong>s collectivités territoriales, ou l'état<br />

sommaire mentionné à l'article L. 2221-11 du même co<strong>de</strong>, doivent faire apparaître dans un état<br />

complémentaire la répartition entre les opérations relatives respectivement à l'assainissement<br />

collectif et à l'assainissement non collectif. Le compte administratif doit faire apparaître <strong>de</strong> la<br />

même manière cette répartition.<br />

En cas <strong>de</strong> délégation du service d'assainissement, le tarif <strong>de</strong> la re<strong>de</strong>vance peut comprendre,<br />

outre une part, fixée par la convention <strong>de</strong> délégation, revenant au délégataire au titre <strong>de</strong>s<br />

charges du service qu'il assure, une part revenant à l'autorité délégante <strong>de</strong>stinée à couvrir les<br />

dépenses qui <strong>de</strong>meurent à sa charge. »<br />

L’article 6 (R.2333-126 du CGCT) prévoit que « La re<strong>de</strong>vance d'assainissement non collectif<br />

comprend une part <strong>de</strong>stinée à couvrir les charges <strong>de</strong> contrôle <strong>de</strong> la conception, <strong>de</strong><br />

l'implantation et <strong>de</strong> la bonne exécution et du bon fonctionnement <strong>de</strong>s installations et, le cas<br />

échéant, une part <strong>de</strong>stinée à couvrir les charges d'entretien <strong>de</strong> celles-ci ».<br />

Cet article précise que la part représentative <strong>de</strong>s opérations <strong>de</strong> contrôle est calculée en<br />

fonction <strong>de</strong> critères définis par le conseil municipal ou l'organe délibérant <strong>de</strong> l'établissement<br />

public compétent pour tout ou partie du service public d'assainissement collectif ou non<br />

collectif et qu’elle doit tenir compte notamment <strong>de</strong> la situation, <strong>de</strong> la nature et <strong>de</strong> l'importance<br />

<strong>de</strong>s installations. Ces opérations peuvent donner lieu à une tarification forfaitaire.<br />

Enfin il est précisé que « la part représentative <strong>de</strong>s prestations d'entretien n'est due qu'en cas<br />

<strong>de</strong> recours au service d'entretien par l'usager. Les modalités <strong>de</strong> tarification doivent tenir compte<br />

<strong>de</strong> la nature <strong>de</strong>s prestations assurées. »<br />

La jurispru<strong>de</strong>nce est venue compléter le dispositif réglementaire en ce qui concerne les<br />

prestations <strong>de</strong> réhabilitation non prévues par la loi. Le Conseil d’Etat statuant au contentieux<br />

a rendu un important arrêt sur ce point le 23 mai 2003. Il précise dans son arrêt n°249995,<br />

Communauté <strong>de</strong> communes Artois-Lys 1 , que le législateur n'a expressément prévu la prise<br />

en charge par les communes ou leur groupement, au titre <strong>de</strong> l'assainissement non collectif,<br />

que <strong>de</strong>s prestations et dépenses <strong>de</strong> contrôle et, le cas échéant, d'entretien <strong>de</strong>s installations<br />

d'assainissement autonome. Cependant les communes et leur groupement peuvent étendre<br />

l'objet <strong>de</strong>s services publics à caractère industriel et commercial que constituent les services<br />

d'assainissement non collectif dans le cas où un intérêt public le justifie et dans le respect du<br />

principe <strong>de</strong> liberté du commerce et <strong>de</strong> l'industrie.<br />

Le dispositif réglementaire concernant l’assainissement non collectif, s’est, on le voit, étoffé,<br />

au fil <strong>de</strong>s ans. Néanmoins, différentes questions restent en suspens même après la<br />

publication <strong>de</strong> cette circulaire. Le nombre <strong>de</strong> <strong>de</strong>man<strong>de</strong>s <strong>de</strong> précisions <strong>de</strong>mandées par les<br />

députés et sénateurs lors <strong>de</strong>s questions au gouvernement est révélateur d’attentes non encore<br />

satisfaites au niveau <strong>de</strong>s élus. Les réponses par les différents ministères concernés<br />

permettent <strong>de</strong> préciser certains points <strong>de</strong> la réglementation qui ont pu paraître floues mais<br />

démontrent aussi certaines faiblesses du dispositif mis en place. C’est pourquoi nous<br />

proposons, dans le paragraphe suivant, d’analyser en détail les questions posées par les élus<br />

1 CE 23 mai 2003, Communauté <strong>de</strong> communes Artois-Lys, Revue française <strong>de</strong> droit administratif, juillet-août<br />

2003 p.831.

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