Document PDF - ECA - Enseignement catholique actualites

BREST
Temps fort pour cycle 3
L
ors
d’un rassemblement appelé Oé, les 18, 20 et 21 mai
dernier, les 12 000 élèves de cycle 3 des écoles catholiques
du Finistère se sont retrouvés au parc des expositions de
Penfeld, à Brest.
La croissance a été
le fil conducteur de
Oé : qu’est-ce que
grandir veut dire
quand on a entre
8 et 12 ans ? Grandir,
c’est apprendre
à respecter l’autre, différent de nous, et découvrir que ses différences
sont une richesse. Grandir, c’est choisir de mettre sa
confiance en un autre, reconnaître qu’on a besoin de lui. L’autre,
c’est aussi cet Autre, on peut s’appuyer sur le Seigneur pour
grandir et vivre heureux...
Deux temps de rassemblement et quatre ateliers se sont succédé
tout au long de chaque journée. Marie-Louise Valentin et
Hubert Bourel ont accueilli les enfants en chansons avec les
plus beaux titres de leur répertoire mais aussi deux chants
écrits pour l’occasion. Une dizaine d’écoles s’étaient mobilisées
en janvier dernier pour enregistrer avec les deux artistes un
CD qui a été offert à chaque élève à son retour en classe.
Oé est une véritable expérience d’évangélisation pour ceux
qui le souhaitent. Marie-Louise et Hubert ont invité les enfants,
lors de l’atelier « Intériorité », à faire un voyage « de l’extérieur
vers l’intérieur »d’eux-mêmes, à travers l’expression corporelle,
l’écoute d’un climat sonore, mais aussi la conscience d’être
à l’écoute... d’un Autre, d’une Présence. L’Église était représentée
par un diacre le temps d’une lecture d’Évangile, et les écoliers
ont pu dialoguer avec M gr Jean-Marie Le Vert, évêque de
Quimper et Léon. martine Kerfourn
Belley-Ars renforce
ses liens avec le Liban
Du 10 au 16 avril 2010, douze chefs d’établissement et
enseignants du diocèse de Belley-Ars se sont rendus au
Liban pour y développer et entretenir des relations de
partenariat. Actuellement, l’institution Lamartine (Belley), et
les écoles Saint-Pierre-Chanel (Attignat), Saint-Jean-Bosco
(Meximieux) et Saint-Joseph (Vonnas) sont en contact avec
des écoles libanaises.
Les chefs
d’établissement
concernés ont pu
rencontrer leurs
alter ego et les
équipes enseignantes,
et échanger
les lettres
et cadeaux préparés
par les élèves.
Trois jeunes
professeurs des
À l’école Saint-Pierre, à Baskinta (au nord de Beyrouth).
© DDEC 29
D. R.
écoles stagiaires de l’Ain ont effectué leurs quatre semaines de
stage à Tripoli, Baskinta et Zahlé. Les visites pédagogiques ont
permis de mesurer les écarts et les points communs entre les
élèves libanais et français, mais aussi la faculté d’adaptation
de nos jeunes enseignants !
Par ailleurs, les nombreuses rencontres avec le Secrétariat
général de l’enseignement catholique libanais et les responsables
de plusieurs autres établissements ont permis de mieux comprendre
la réalité d’un système éducatif pour lequel le défi de la formation
du citoyen est central dans la vie du pays. Au retour, de nouveaux
projets de partenariats voient le jour, mais aussi une volonté
d’aboutir à la mise en place de formations communes pour des
groupes d’enseignants français et libanais. Ces formations porteraient,
par exemple, sur l’utilisation de la langue française,
la façon de vivre en chrétien son métier d’enseignant ou la
question de l’autorité. stéphane Gouraud
NANCY
Les jeunes chercheurs
se retrouvent
Familiariser les élèves à la démarche expérimentale : tel est
l’un des objectifs visés par les enseignants de
16 classes des écoles catholiques de Meurthe-et-Moselle.
« Tout au long de l’année, sur des sujets proposés par leurs
enseignants dans le domaine des sciences, les élèves se questionnent,
essaient de comprendre, émettent des hypothèses,
mettent en place des expérimentations, analysent, confrontent
leurs résultats, débattent et tirent des conclusions »,
explique Vincent Idatte, professeur des écoles et coordinateur
du projet. Chaque classe se donne en fait un défi à relever
autour du thème d’année : le développement durable.
« Au-delà des sciences, cette méthode d’enseignement permet
d’aborder d’autres domaines : l’expression orale via la formulation
des questions, le français, les maths, l’histoire, la géographie
pour trouver les réponses… », poursuit Vincent Idatte. Point
d’orgue de cette démarche, la tenue les 29 et 30 avril dernier,
dans les locaux du conseil général de Meurthe-et-Moselle, de
la quatrième édition du Congrès des jeunes chercheurs. Elle a
réuni les quelque 350 écoliers qui depuis plusieurs mois travaillent
avec leurs enseignants sur le défi qu’ils se sont donné : le fonctionnement
d’une éolienne, le dessalage de l’eau de mer, la réalisation
de la maquette d’une maison qui serait chauffée avec
le moins d’énergie possible... Lors de ces deux journées, les
jeunes chercheurs ont présenté les résultats des travaux conduits
dans leurs classes. Ils ont aussi pu échanger avec les chercheurs
professionnels ou des intervenants autour du développement
durable. marie oury
© DDEC 57
N° 337, juiN-juillet 2010 Enseignement catholique actualités 13