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Enquête Démographique et de Santé Sénégal 2005 ... - Measure DHS

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apports sexuels avec son mari ont moins <strong>de</strong> pouvoir d’action que celles qui pensent que,<br />

quelle que soit la raison, une femme a la liberté <strong>de</strong> refuser d’avoir <strong>de</strong>s rapports sexuels avec<br />

son mari.<br />

• nombre <strong>de</strong> raisons justifiant que le mari batte sa femme : plus la femme évoque <strong>de</strong> raisons<br />

justifiant ce traitement, moins elle sera apte à s’exprimer <strong>et</strong> à agir en toute liberté.<br />

Les résultats sont présentés au tableau 5.6.<br />

Il semble qu'il existe une relation entre le niveau <strong>de</strong> participation <strong>de</strong> la femme à la prise <strong>de</strong><br />

décisions <strong>et</strong> la prévalence contraceptive. En eff<strong>et</strong>, plus la femme est impliquée dans les décisions du<br />

ménage, plus son recours à la contraception est élevé. La prévalence passe <strong>de</strong> 8 à 9 % parmi celles qui ont<br />

cité 2 décisions ou moins dans lesquelles leur avis est déterminant à 14-15 %, parmi celles qui sont<br />

impliquées dans 5 prises <strong>de</strong> décisions ou plus. Notons également que quel que soit le type <strong>de</strong> métho<strong>de</strong> <strong>de</strong><br />

contraception, c<strong>et</strong>te relation se vérifie.<br />

Par rapport aux raisons justifiant le refus d'une femme d'avoir <strong>de</strong>s rapports sexuels avec son mari,<br />

la relation est très mitigée pour l’ensemble <strong>de</strong> toutes les métho<strong>de</strong>s <strong>et</strong> l’ensemble <strong>de</strong>s métho<strong>de</strong>s mo<strong>de</strong>rnes.<br />

Il est probable que pour quelques métho<strong>de</strong>s spécifiques, on observe <strong>de</strong>s écarts notables, mais il semble<br />

hasar<strong>de</strong>ux d’en tirer une conclusion sur la réalité <strong>de</strong> la relation. Pour la pilule par exemple, la prévalence<br />

est plus forte chez les femmes qui estiment qu’il n’y a aucune raison <strong>de</strong> refuser d’avoir <strong>de</strong>s rapports<br />

sexuels avec son mari. Par contre, pour les injectables, le condom <strong>et</strong> les implants, c’est la relation<br />

contraire qu’on observe. L’appréciation que les femmes ont <strong>de</strong> ce comportement ne semble pas être<br />

corrélé à leur statut, <strong>et</strong> donc influer sur le niveau <strong>de</strong> la prévalence contraceptive.<br />

En ce qui concerne le troisième indicateur, pour l’ensemble <strong>de</strong>s métho<strong>de</strong>s mo<strong>de</strong>rnes, on constate<br />

que la prévalence passe <strong>de</strong> 12 à 15 % quand la femme considère qu’il n’y a aucune raison ou qu’il n’y a<br />

qu’une ou <strong>de</strong>ux raisons qui justifie qu’un homme batte sa femme à moins <strong>de</strong> 8 % chez les femmes qui ont<br />

déclaré trois raisons ou plus. Des tendances similaires sont observées pour l’ensemble <strong>de</strong> toutes les<br />

métho<strong>de</strong>s <strong>et</strong> pour les principales métho<strong>de</strong>s contraceptives spécifiques. Autrement dit, ces résultats<br />

semblent traduire une corrélation positive entre le statut <strong>de</strong> la femme <strong>et</strong> son appréciation du traitement<br />

consistant à battre son épouse <strong>et</strong> la prévalence contraceptive.<br />

82 | Planification Familiale

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