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Enquête Démographique et de Santé Sénégal 2005 ... - Measure DHS

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trois médias. Les pourcentages <strong>de</strong> femmes n’ayant accès à aucune source d’information sur la<br />

planification familiale augmentent avec le niveau <strong>de</strong> pauvr<strong>et</strong>é du ménage (38 % chez les plus riches à<br />

58 % chez les plus pauvres). Bien évi<strong>de</strong>mment, les femmes qui vivent dans les ménages les plus pauvres<br />

sont aussi celles qui vivent plus fréquemment en milieu rural <strong>et</strong> qui ne sont pas instruites <strong>et</strong> qui sont donc<br />

les moins exposées aux moyens d’informations <strong>et</strong> qui ont un accès limité à la télévision. Par contre, la<br />

radio est assez répandue <strong>et</strong> est assez accessible à toutes les femmes. Le tableau 5.14.2 montre que<br />

globalement les hommes sont sensiblement plus exposés que les femmes aux sources d’information sur la<br />

planification familiale.<br />

Au tableau 5.15, figurent les résultats concernant le contact <strong>de</strong>s non utilisatrices <strong>de</strong> la<br />

contraception avec <strong>de</strong>s agents <strong>de</strong> la planification familiale. Dans 91 % <strong>de</strong>s cas, les femmes ont déclaré<br />

n’avoir pas reçu la visite d’un agent <strong>de</strong> santé qui leur parlé <strong>de</strong> planification familiale au cours <strong>de</strong>s douze<br />

mois ayant précédé l'enquête. Quelles que soient les caractéristiques sociodémographiques, ces<br />

proportions sont très élevées <strong>et</strong> on ne constate pas <strong>de</strong> variations importantes. On peut cependant souligner<br />

que Kolda <strong>et</strong>, dans une moindre mesure, Kaolack se caractérisent par <strong>de</strong>s proportions plus élevées<br />

qu’ailleurs <strong>de</strong> femmes ayant reçu la visite d’agents <strong>de</strong> terrain pour parler <strong>de</strong> planification familiale (14 <strong>et</strong><br />

10 % respectivement).<br />

Les visites <strong>de</strong>s femmes dans les formations sanitaires pour une raison <strong>de</strong> santé quelconque que ce<br />

soit pour elles-mêmes ou pour leurs enfants constituent <strong>de</strong>s occasions à ne pas manquer par les<br />

prestataires pour discuter avec elles <strong>de</strong> planification familiale. Selon les résultats <strong>de</strong> l’enquête, dans la<br />

moitié <strong>de</strong>s cas (51 %) aucune discussion ayant trait à la planification familiale n’a eu lieu. On observe<br />

pratiquement le même résultat en milieu urbain (50 %) <strong>et</strong> en milieu rural (52 %). Ce sont les femmes les<br />

plus jeunes (moins <strong>de</strong> 20 ans) qui ont le moins fréquemment discuté <strong>de</strong> PF dans un centre <strong>de</strong> santé (35 %<br />

contre un maximum <strong>de</strong> 61 % à 25-29 ans). Les femmes résidant à Tambacounda, Kolda <strong>et</strong> Ziguinchor ont<br />

également moins souvent discuté <strong>de</strong> questions <strong>de</strong> planifications à l’occasion <strong>de</strong> leur passage dans une<br />

formation sanitaire.<br />

94 | Planification Familiale

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