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Enquête Démographique et de Santé Sénégal 2005 ... - Measure DHS

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Dans l’ensemble, trois enfants <strong>de</strong> moins <strong>de</strong> cinq ans sur quatre (75 %) ont reçu <strong>de</strong>s compléments<br />

<strong>de</strong> vitamine A. Selon l’âge <strong>de</strong> l’enfant, on ne constate pas <strong>de</strong> différence significative ; cependant, on note<br />

que c’est à 12-23 mois que les enfants en ont reçu le plus fréquemment (78 %) <strong>et</strong> à 48-59 mois qu’ils en<br />

ont reçu le moins fréquemment (73 %).<br />

Les proportions d’enfants qui ont reçu <strong>de</strong>s suppléments <strong>de</strong> vitamine A varient surtout selon le<br />

milieu <strong>de</strong> rési<strong>de</strong>nce, la région, le niveau d’instruction <strong>de</strong> la mère <strong>et</strong> le niveau <strong>de</strong> bien-être du ménage dans<br />

lequel ils vivent.<br />

Les enfants du milieu urbain sont proportionnellement plus nombreux à en avoir reçu (78 %) que<br />

ceux du milieu rural (74 %). En fonction <strong>de</strong>s régions, les résultats montrent que c’est dans les régions <strong>de</strong><br />

Ziguinchor (85 %), <strong>de</strong> Kolda (84 % <strong>et</strong> <strong>de</strong> Fatick (82 %) que les proportions d’enfants ayant bénéficié <strong>de</strong><br />

ce complément nutritionnel sont les plus élevées. À l’opposé, dans la région <strong>de</strong> Matam, seulement 60 %<br />

en ont reçu. Selon le niveau d’instruction, les enfants <strong>de</strong>s mères les plus instruites ont le plus<br />

fréquemment bénéficié <strong>de</strong> c<strong>et</strong> apport nutritionnel (81 %, contre environ les trois quarts parmi les autres<br />

enfants). Selon l’indice <strong>de</strong> bien-être, on note que les enfants <strong>de</strong>s ménages les plus riches <strong>et</strong> ceux du<br />

quatrième quintile ont un peu plus souvent reçu ces suppléments (79 %) que ceux <strong>de</strong>s autres ménages<br />

(73 %). En outre, on observe que les enfants dont l’âge <strong>de</strong> la mère à la naissance était inférieur à 20 ans<br />

ont moins fréquemment reçu <strong>de</strong> la vitamine A que les autres enfants (72 %). C<strong>et</strong>te proportion est un peu<br />

plus élevée quand la mère avait au moins 25-29 ans à la naissance <strong>de</strong> l’enfant (au moins 76 %).<br />

En ce qui concerne les autres caractéristiques (sexe, rang <strong>de</strong> naissance <strong>et</strong> statut <strong>de</strong> l’allaitement),<br />

les différences constatées ne sont pas significatives.<br />

Pour éviter l’avitaminose A, il est également recommandé que les enfants consomment <strong>de</strong>s<br />

aliments riches en vitamine A. Environ <strong>de</strong>ux enfants <strong>de</strong>rniers-nés <strong>de</strong> moins <strong>de</strong> trois ans sur cinq ont<br />

consommé <strong>de</strong>s aliments riches en vitamine A au cours <strong>de</strong>s sept jours ayant précédé l’enquête (38 %).<br />

La consommation d’aliments riches en vitamine A augmente avec l’âge <strong>et</strong> ce sont ceux <strong>de</strong> 24-35<br />

mois qui en ont consommé le plus fréquemment (58 %). Cependant, il faut souligner que les enfants<br />

allaités sont <strong>de</strong>ux fois moins nombreux à consommer ces aliments que ceux qui ne le sont pas (30 %<br />

contre 57 %). Il est très probable que ces aliments fassent partie <strong>de</strong>s aliments <strong>de</strong> substitution à<br />

l’allaitement lors du sevrage.<br />

Par rapport au milieu <strong>de</strong> rési<strong>de</strong>nce <strong>et</strong> à la région, les variations <strong>de</strong>s proportions d’enfants ayant<br />

consommé <strong>de</strong>s aliments riches en vitamine A sont relativement importantes. La proportion d’enfants qui<br />

ont reçu ce type d’aliments passe, par exemple, d’un minimum <strong>de</strong> 25 % dans la région <strong>de</strong> Kaolack à un<br />

maximum <strong>de</strong> 46 % dans celle <strong>de</strong> Thiès. La consommation d’aliments riches en vitamine A est plus élevée<br />

en milieu urbain (46 %) qu’en milieu rural (33 %). Selon le niveau d’instruction, lorsque la mère n’est pas<br />

instruite, c<strong>et</strong>te proportion n’est que <strong>de</strong> 36 %, alors qu’elle atteint 51 % chez les enfants dont la mère a, au<br />

moins, un niveau d’instruction secondaire. Enfin, la proportion d’enfants ayant reçu <strong>de</strong>s aliments riches<br />

en vitamine A est <strong>de</strong> seulement 24 % dans les ménages les plus pauvres contre 49 % dans les ménages les<br />

plus riches.<br />

10.2.3 Consommation <strong>de</strong> vitamine A <strong>et</strong> <strong>de</strong> fer chez les femmes<br />

Lors <strong>de</strong> l’enquête, on a également <strong>de</strong>mandé aux mères ayant eu une naissance au cours <strong>de</strong>s cinq<br />

<strong>de</strong>rnières années si elles avaient reçu <strong>de</strong> la vitamine A au cours <strong>de</strong>s <strong>de</strong>ux premiers mois qui ont suivi<br />

l’accouchement. À c<strong>et</strong>te question, 27 % <strong>de</strong>s mères ont répondu qu’elles avaient effectivement reçu <strong>de</strong> la<br />

vitamine A après l’accouchement (tableau 10.9). Selon le milieu <strong>de</strong> rési<strong>de</strong>nce, les résultats montrent que<br />

37 % <strong>de</strong>s femmes ont reçu ces compléments en milieu urbain contre seulement 21 % en milieu rural. Au<br />

Allaitement <strong>et</strong> État Nutritionnel | 195

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