Enquête Démographique et de Santé Sénégal 2005 ... - Measure DHS
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domaine <strong>de</strong> prédilection du secteur public avec 90 % <strong>de</strong> la clientèle. Avec moins <strong>de</strong> 23 %, Le secteur<br />
public jour un rôle mineur dans la distribution <strong>de</strong>s condoms. Enfin, près <strong>de</strong> 4 % <strong>de</strong>s utilisatrices du<br />
condom l’ont obtenu dans une boutique.<br />
5.8 INFORMATIONS RELATIVES AUX MÉTHODES CONTRACEPTIVES<br />
Au niveau <strong>de</strong>s formations sanitaires, les prestataires <strong>de</strong> services <strong>de</strong> planification familiale sont<br />
sensés assurer <strong>de</strong>s services compl<strong>et</strong>s à leur clientèle en leur donnant le maximum d'informations utiles,<br />
entre autres, <strong>de</strong>s informations sur l'éventail <strong>de</strong>s différentes métho<strong>de</strong>s contraceptives existantes <strong>et</strong> leurs<br />
contraintes <strong>et</strong> ainsi que sur leurs eff<strong>et</strong>s secondaires <strong>et</strong> leurs contre-indications éventuelles. Ces<br />
informations ont pour but d'ai<strong>de</strong>r les femmes à faire leur choix <strong>et</strong> à prendre conscience <strong>de</strong>s<br />
comportements <strong>de</strong>stinés à leur meilleur usage <strong>et</strong> la bonne gestion <strong>de</strong> leurs inconvénients éventuels. Les<br />
informations données perm<strong>et</strong>tent aussi <strong>de</strong> corriger <strong>et</strong> <strong>de</strong> combattre les préjugés concernant les métho<strong>de</strong>s<br />
<strong>de</strong> contraception. Les résultats sont présentés au tableau 5.10.<br />
Dans l’ensemble, environ six femmes sur dix ont été informées que <strong>de</strong>s métho<strong>de</strong>s autres que<br />
celles qu’elles utilisent existaient. Cependant, moins <strong>de</strong> 50 % <strong>de</strong>s femmes ont été informées sur les eff<strong>et</strong>s<br />
secondaires <strong>et</strong> autres problèmes liés à l’utilisation <strong>de</strong> la métho<strong>de</strong> (49 %) <strong>et</strong> sur ce qu’il faut en cas <strong>de</strong><br />
manifestation d’eff<strong>et</strong>s secondaires (48 %). Moins d’une femme sur <strong>de</strong>ux a été informée sur les mesures à<br />
prendre en cas d’eff<strong>et</strong>s secondaires liés à la métho<strong>de</strong>.<br />
En matière d’information <strong>de</strong> la clientèle, on constate que dans le secteur public, la proportion <strong>de</strong><br />
femmes ayant été informées <strong>de</strong> l’existence d’autres métho<strong>de</strong>s est un peu plus élevée que dans le secteur<br />
privé (68 % contre 59 %). Par contre, en ce qui concerne l’information sur les eff<strong>et</strong>s secondaires <strong>et</strong> sur ce<br />
qu’il convient <strong>de</strong> faire en cas d’eff<strong>et</strong>s secondaires, on constate que les <strong>de</strong>ux secteurs se situent à peu près<br />
au même niveau. On constate que dans le secteur public, ce sont dans les centres <strong>de</strong> PF du gouvernement<br />
<strong>et</strong> dans les centres <strong>de</strong> santé du gouvernement que les femmes ont été les plus fréquemment informées. En<br />
outre, dans 72 % <strong>de</strong>s cas, les femmes qui se sont adressées à <strong>de</strong>s postes <strong>de</strong> santé, qui constituent les<br />
principaux pourvoyeurs <strong>de</strong> contraceptifs, ont été informées sur l’existence d’autres métho<strong>de</strong>s <strong>et</strong>, dans la<br />
moitié <strong>de</strong>s cas, elles ont été averties <strong>de</strong>s eff<strong>et</strong>s secondaires <strong>et</strong> <strong>de</strong>s mesures à prendre en cas <strong>de</strong> problèmes.<br />
À l’opposé, c’est dans les maternités rurales <strong>et</strong> les cases <strong>de</strong> santé que ces informations sont les moins<br />
fréquemment fournies aux femmes. En ce qui concerne le secteur privé, on constate que 70 % <strong>de</strong>s femmes<br />
qui ont consulté un mé<strong>de</strong>cin ont été informées sur ce qu’il faut faire en cas <strong>de</strong> problèmes ; par contre, les<br />
proportions <strong>de</strong> celles qui ont été averties <strong>de</strong>s eff<strong>et</strong>s secondaires <strong>et</strong> <strong>de</strong> celles qui ont été informés que<br />
d’autres métho<strong>de</strong>s existaient est beaucoup plus faible (42 % dans les <strong>de</strong>ux cas).<br />
On constate que dans l’ensemble, les femmes sont mieux informées en milieu urbain (où sont<br />
concentrés les centres <strong>de</strong> santé principaux fournisseurs <strong>de</strong> métho<strong>de</strong>s <strong>et</strong> d’informations appropriées) qu’en<br />
milieu rural. Au niveau régional, les résultats montrent que ce sont les femmes <strong>de</strong> Ziguinchor,<br />
Tambacounda <strong>et</strong> Kolda qui ont plus souvent bénéficié d’information sur les trois suj<strong>et</strong>s. À Thiès <strong>et</strong> Fatick,<br />
<strong>de</strong>s informations ont été souvent fournies sur les autres métho<strong>de</strong>s existantes (75 %), mais dans moins <strong>de</strong><br />
50 % <strong>de</strong>s cas, les femmes ont reçu <strong>de</strong>s informations sur les eff<strong>et</strong>s secondaires <strong>et</strong> ce qu’il faut faire en cas<br />
<strong>de</strong> manifestations d’eff<strong>et</strong>s secondaires. La situation <strong>de</strong>s régions <strong>de</strong> Matam <strong>et</strong> <strong>de</strong> Kaolack dans une bien<br />
moindre mesure semble préoccupante. Par ailleurs, les femmes les plus instruites ont été moins souvent<br />
informées sur les différentes métho<strong>de</strong>s contraceptives, à l’inverse, elles ont bénéficié <strong>de</strong> plus<br />
d’informations sur ce qu’il faut faire en cas <strong>de</strong> manifestations d’eff<strong>et</strong>s secondaires. Enfin, le niveau<br />
d’information <strong>de</strong>s femmes ne semble pas du tout dépendre du niveau <strong>de</strong> bien-être socioéconomique du<br />
ménage dans lequel elles vivent.<br />
Planification Familiale | 87