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Richard Tremblay et Djamal Rebaïnesystèmes <strong>de</strong> numérationComme 3 bits sont utilisés pour représenter la valeur absolue, on peut donc représenter 2 3 valeursabsolues différentes, soient les valeurs comprises entre 0 et 7. Le bit <strong>de</strong> signe nous permetd'affecter à chacune <strong>de</strong> ces valeurs un signe + ou -. Autrement dit, n-1 bits servent à représenter lavaleur absolue, ce qui donne une étendue possible allant <strong>de</strong>donc <strong>de</strong> -7 à +7 dans notre exemple.Inconvénients:- (2 n-1 - 1) à (2 n-1 - 1)Cette métho<strong>de</strong> impose que le signe soit traité indépendamment <strong>de</strong> la valeur. Il faut donc<strong>de</strong>s circuits différents pour l'addition et la soustraction. De plus, on obtient <strong>de</strong>ux représentationsdifférentes pour 0, soit +0 et -0.Pour palier à ces inconvénients, il faut un mo<strong>de</strong> <strong>de</strong> représentation qui permet d'utiliser lemême circuit pour effectuer l’addition et la soustraction. Comme x - y = x + (-y), il faut que lesigne moins soit traité comme partie intégrante <strong>de</strong> la valeur négative. La forme complémentéeutilisée pour représenter les nombres négatifs permet <strong>de</strong> réaliser cet objectif.1.3.2 La représentation sous forme complémentéeLa représentation sous forme complémentée repose sur le fait que pour n bits <strong>de</strong> positions,le nombre <strong>de</strong> valeurs possibles et distinctes est limité à 2 n . Afin <strong>de</strong> mieux introduire cettereprésentation, choisissons l'exemple d'un compteur en base 10, avec disons, <strong>de</strong>ux bits <strong>de</strong> positionqu'on pourrait imaginer comme étant <strong>de</strong>ux roues <strong>de</strong>ntées ayant chacune 10 positions numérotées<strong>de</strong> 0 à 9. La plus gran<strong>de</strong> valeur qu'on peut représenter avec ce mécanisme est alors 99. Pour faireune addition, par exemple 50 + 20, on se positionne à 50 et on avance <strong>de</strong> 20 positions pouratteindre 70. Jusque-là, tout cela est élémentaire.Maintenant, si on veut effectuer l'addition d'un nombre négatif, disons 50 + (-20), unemanière <strong>de</strong> faire est <strong>de</strong> se positionner au départ à 50 et <strong>de</strong> reculer <strong>de</strong> 20 positions pour trouver laposition 30, le bon résultat. Cependant, cette métho<strong>de</strong> suppose que notre mécanisme <strong>de</strong> roues<strong>de</strong>ntées puisse reculer et avancer au besoin, indiqué par un système <strong>de</strong> comman<strong>de</strong> chargé <strong>de</strong>reconnaître le signe <strong>de</strong> l'opération.Supposons maintenant que l'on veuille réaliser une machine plus simple à <strong>de</strong>ux roues<strong>de</strong>ntées qui ne pourrait qu'avancer et qui permettrait d'effectuer les additions autant que lessoustractions! Comme on va le voir, le concept <strong>de</strong> complément nous permet <strong>de</strong> le faire.On sait qu'une fois qu'on a atteint la valeur maximale, dans ce cas-ci 99, le compteurretombe fatalement à 00. C'est précisément le fait qu'il soit impossible <strong>de</strong> tenir compte <strong>de</strong> laretenue d'extrême gauche (n'ayant pas <strong>de</strong> troisième roue) qui nous simplifie la tâche: au lieu <strong>de</strong>reculer <strong>de</strong> 20 positions, on avancera <strong>de</strong> 80 positions. On atteindra ainsi la position 30,représentant le résultat souhaité ( 50 - 20 = 30)24