<strong>Ma</strong> <strong>plus</strong> <strong>belle</strong> <strong>histoire</strong><strong>Ma</strong>is, ils ne compr<strong>en</strong>ai<strong>en</strong>t pas <strong>en</strong>core leur importance sur terre. Puis, ilseur<strong>en</strong>t une réponse dans la secon<strong>de</strong> même : une lumière scintillante étaitv<strong>en</strong>ue les éclairer tous les <strong>de</strong>ux. Une voix douce surgit <strong>de</strong> nulle part pourleur indiquer le chemin qu’ils <strong>de</strong>vai<strong>en</strong>t pr<strong>en</strong>dre. C’était <strong>de</strong> se bala<strong>de</strong>r chezles hommes qui dét<strong>en</strong>ai<strong>en</strong>t <strong>de</strong>s armes à feu afin qu’ils arrêt<strong>en</strong>t <strong>de</strong> faire laguerre, la guerre aux animaux et à ceux <strong>de</strong> leur propre race.Ils comprir<strong>en</strong>t, après avoir reçu ce message, la signification du mot écrit surleurs ailes. Tous les autres animaux disai<strong>en</strong>t <strong>en</strong>fin que la prophétie <strong>de</strong> la paixsur terre pouvait se réaliser. Ils saluèr<strong>en</strong>t les <strong>de</strong>ux papillons et ils leur souhaitèr<strong>en</strong>tbon courage pour cette mission. Ils s’<strong>en</strong>volèr<strong>en</strong>t sans tar<strong>de</strong>r.Les <strong>de</strong>ux papillons aperçur<strong>en</strong>t du haut du ciel un chasseur qui voulait tuerun animal. Ils <strong>de</strong>sc<strong>en</strong>dir<strong>en</strong>t tout <strong>de</strong> suite et se mir<strong>en</strong>t dos au chasseur. Lechasseur n’<strong>en</strong> crut pas ses yeux. Il les frotta <strong>de</strong> <strong>plus</strong> <strong>en</strong> <strong>plus</strong> fort. Il lisait bi<strong>en</strong>le mot « paix » sur les ailes, alors il décida dès l’instant <strong>de</strong> ne <strong>plus</strong> faire <strong>de</strong>mal aux animaux. Il laissa tomber son arme à ses pieds, puis il r<strong>en</strong>tra. Pourles <strong>de</strong>ux papillons, leur première mission fut un imm<strong>en</strong>se succès. Les animaux<strong>de</strong> la forêt allai<strong>en</strong>t être cont<strong>en</strong>ts.Or, les <strong>de</strong>ux papillons <strong>de</strong>vai<strong>en</strong>t s’occuper du <strong>plus</strong> grand morceau, celui <strong>de</strong>la guerre sur la terre. « <strong>Ma</strong>is comm<strong>en</strong>t faire ? » se <strong>de</strong>mandai<strong>en</strong>t-ils. Soudain,l’apparition <strong>de</strong> la lumière scintillante était rev<strong>en</strong>ue. La douce voix leur dit :« Ne vous inquiétez pas, car pour ce qui est du chasseur, le mot sur vos ailesest <strong>en</strong>tré dans sa mémoire et indirectem<strong>en</strong>t, sans le savoir, il a communiquéavec tous les chasseurs <strong>de</strong> la terre <strong>en</strong> ce mom<strong>en</strong>t même. Tous les animauxsont saufs. Trouvez une solution au <strong>plus</strong> vite, car votre durée <strong>de</strong> vie n’est que<strong>de</strong> <strong>de</strong>ux à trois jours… »Finalem<strong>en</strong>t, les <strong>de</strong>ux papillons cherchèr<strong>en</strong>t <strong>de</strong>s solutions, mais <strong>en</strong> vain, il neleur restait pas beaucoup <strong>de</strong> temps. Le fil <strong>de</strong> soie qui les attachait comm<strong>en</strong>çaità s’émietter. Après <strong>plus</strong>ieurs minutes <strong>de</strong> vol, ils arrivèr<strong>en</strong>t dans une ville.Ils atterrir<strong>en</strong>t <strong>de</strong>vant un magasin <strong>de</strong> photographie. Un petit garçon sortit dumagasin et il les vit à terre. Il lut les ailes puis soudainem<strong>en</strong>t, il prit les <strong>de</strong>uxpapillons pour les soigner à l’intérieur. Il les déposa sur une photocopieuse<strong>de</strong> grand format qui était reliée à un ordinateur. Il courut pour aller chercher<strong>de</strong> l’eau. P<strong>en</strong>dant ce temps, les <strong>de</strong>ux papillons, dans leur <strong>de</strong>rnier souffle, setournèr<strong>en</strong>t sur le dos et appuyèr<strong>en</strong>t sans le savoir sur le bouton « marche ».La lumière <strong>de</strong> la photocopieuse grilla complètem<strong>en</strong>t le fil <strong>de</strong> soie, mais l’originalalla directem<strong>en</strong>t dans l’ordinateur. Le petit garçon arriva, mais il était101
<strong>Ma</strong> <strong>plus</strong> <strong>belle</strong> <strong>histoire</strong>trop tard. Les <strong>de</strong>ux papillons ne battai<strong>en</strong>t <strong>plus</strong> du cœur. Il arriva <strong>de</strong>vantl’ordinateur et appuya sur « <strong>en</strong>trer » et dit à son papa que la magie <strong>de</strong> la paixcomm<strong>en</strong>çait par Internet pour que l’homme cesse les guerres…Nicolas Schaller, 2 e cycleC<strong>en</strong>tre Saint-Michel (Sherbrooke), CS <strong>de</strong> la Région-<strong>de</strong>-SherbrookeEnseignant : François Faucher, Syndicat <strong>de</strong> l’<strong>en</strong>seignem<strong>en</strong>t <strong>de</strong> l’Estrie30. Le courage d’une vieLes yeux levés vers le ciel <strong>en</strong> criant <strong>de</strong> tout mon cœur « ai<strong>de</strong>z-moi, je vous<strong>en</strong> prie ».J’étais prisonnière <strong>de</strong> mon passé, anéantie par la douleur et le désespoir. J<strong>en</strong>’étais <strong>plus</strong> moi-même.J’étais incapable <strong>de</strong> me regar<strong>de</strong>r dans la glace, tout ce que je voyais, c’étaitune étrangère au cœur noirci par la haine.Je me détruisais à petit feu <strong>en</strong> p<strong>en</strong>sant que je ne méritais pas d’êtreheureuse.Aveuglée par mon mal d’âme, je ne voyais pas les anges qui m’<strong>en</strong>tourai<strong>en</strong>tavec leurs ailes <strong>de</strong> lumière.Les yeux levés vers le ciel <strong>en</strong> criant « ai<strong>de</strong>z-moi, je vous <strong>en</strong> prie ».Encore une fois, je n’<strong>en</strong>t<strong>en</strong>dais pas la petite voix qui me disait d’arrêter <strong>de</strong>me détruire.Je croyais que j’étais seule, mais j’avais <strong>de</strong>s êtres extraordinaires près <strong>de</strong> moi.Je les ignorais <strong>en</strong> m’<strong>en</strong>fonçant <strong>plus</strong> <strong>en</strong>core.Toute ma jeunesse perdue, je me s<strong>en</strong>tais morte à l’intérieur et je me disaisque c’était ma faute et que j’étais une mauvaise personne.Je vivais pour survivre et non pour vivre ma vie.102