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Rapport de stage - Master 2 SAR ATIAM - Base des articles ...

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sectionrectangulairelarge(épaisseur<strong>de</strong>scoucheslimitesfaibles <strong>de</strong>vant les longueurs du rectangle).Pour ces simplifications, les équations <strong>de</strong> propagationincluent un terme avec une dérivée temporelle fractionnaire(voir l’équation <strong>de</strong> Lokshin [17, 18] et aussi[19]). Des solutions exactes <strong>de</strong> l’équation <strong>de</strong> Lokshin ontété données par Matignon [20, 21] et mettent en lumièreuneffet<strong>de</strong>mémoirelongue.Lapriseencompte<strong>de</strong>pertesdans l’équation <strong>de</strong>s pavillons établie dans [10] fait apparaîtreun terme similaire.Contexte et approche Le modèle considéré ici reposesur l’hypothèse <strong>de</strong> quasi-sphéricité <strong>de</strong>s isobares auvoisinage <strong>de</strong> parois à admittance <strong>de</strong> Cremer. Les étapespour son établissement sont données ci-<strong>de</strong>ssous.1.2 Equation <strong>de</strong>s on<strong>de</strong>s et isobaresDanslesystème<strong>de</strong>coordonnéescylindriques(r,θ,z),les isobares d’un problème à symétrie d’axe (Oz) ont <strong>de</strong>s<strong>de</strong>scriptions paramètriques (localement au moins) <strong>de</strong> laforme r = f(s,u,t), z = g(s,u,t) et θ ∈ [0,2π[, où sin<strong>de</strong>xe une isobare, u est une coordonnée libre. Puisquele niveau <strong>de</strong> pression ne dépend spatialement que <strong>de</strong> s,la carte dynamique (f,g) satisfait l’équation implicite∃p ∣ P(z = f(s,u,t), r = g(s,u,t), t) = p(s,t).En exploitant cette équation et le changement <strong>de</strong>(coordonnées(z,r,t) → (s,u,t), l’équation <strong>de</strong>s on<strong>de</strong>s ∂z 2 +)1r ∂ r +∂r 2 − 1 c∂ 2 2 t P(z,r,t) = 0 se récrit exactement(α(s,u,t)∂s+β(s,u,t)∂ 2 s +γ(s,u,t)∂ s ∂ t + 1 )c 2∂2 t p(s,t)=0, (1)où α, β, γ sont <strong>de</strong>s expressions (détaillées dans [22, 10])<strong>de</strong> f, g et leurs dérivées jusqu’à l’ordre 2 en s, u, t.En appliquant la dérivation ∂u k pour k = 1,2,3 àcette <strong>de</strong>rnière équation, on trouve que, pour tout s,u,t,⎛⎝∂ u α ∂ u β ∂ u γ∂ 2 uα ∂ 2 uβ ∂ 2 uγ∂ 3 uα ∂ 3 uβ ∂ 3 uγ⎞ ⎛⎠ ⎝∂ 2 sp∂ s p∂ s ∂ t p⎞⎛⎠ = ⎝000⎞⎠.Lanullité dudéterminant <strong>de</strong>lamatrice 3×3 fournit doncune condition nécessaire, purement géométrique, pourque la carte isobare correspon<strong>de</strong> à une propagation.Dans le cas statique (∂ t f = ∂ t g = 0), une étu<strong>de</strong> similairemontre que les seules cartes admissibles correspon<strong>de</strong>ntaux cas connus : on<strong>de</strong>s planes, cylindriques,sphériques,cartesmodalesassociéesàunnombred’on<strong>de</strong>k 0 réel (oscillation infinie) ou bien imaginaire pur (on<strong>de</strong>exponentielle non oscillante). Dans le cas modal, ondéduit <strong>de</strong> l’équation isobare l’invariant géométrique∂ s ln(g 2 (∂ sf) 2 +(∂ s g) 2 ) ((∂ u f) 2 +(∂ u g) 2 +2 (∂ s f) 2 +(∂ s g) 2) sk0 2 = 0,si on choisit l’in<strong>de</strong>x s égal au niveau <strong>de</strong> la déforméemodale (voir [10] pour plus <strong>de</strong> détails). Ainsi, aucunecarte statique ne peut porter une propagation 1D nonmodale si le tube n’est ni droit, ni conique.1.3 Approximation 1D pour paroi idéaleUne paroi idéalement immobile et rigi<strong>de</strong> appartientaux lignes <strong>de</strong> champ <strong>de</strong> pression (cf. [22, p33] pour lescasdégénérés).Enchoisissantuorthogonaleàs,ilexistedonc (f,g) et w tels que f(s,u=w,t)=F(s), g(s,u=w,t)=R(s) où F,R est une paramétrisation <strong>de</strong> la perce.En évaluant (1) en u = w, on trouve les coefficientsexacts α(s,w,t) = 1/ ( F ′ (s) 2 +R ′ (s) 2) , β(s,w,t) = 0 etγ(s,w,t)α(s,w,t) = d (ln∣ R(s))ds F ′ ∣ +∂ s ln ∣ ∂u g(s,u=w,t) ∣ . (2)(s)La seule information géométrique manquante pour obtenirun modèle 1D via (1) est donc le second terme <strong>de</strong>(2) qui met en jeu une dérivée d’ordre 1 en u (variation<strong>de</strong> la ligne <strong>de</strong> champ lorqu’on s’éloigne <strong>de</strong> la paroi).Pour assurer la compatibilité avec <strong>de</strong>s isobares(i) planes dans les tubes droits, (ii) sphériques dans lescônes, (iii) orthogonales à la paroi, (iv) quasi-sphériquesdans les pavillons [7], (v) sans les supposer figées, onretient l’hypothèse suivante : à la paroi, une isobares’éloigne lentement <strong>de</strong> son approximation sphérique tangente.Plus précisément, en notant ζ(s,u,t) l’écart relatif(cf. [22]), on a ∂uζ(s,u=w,t) k = 0 pour k = 0(contact)et k=1(tangence). En supposant la validité pour k=2(éloignement plus lent qu’une parabole), on obtient queγ(s,w,t). Ceci conduit à l’équation <strong>de</strong> Websterα(s,w,t) = (s)2R′ R(s)(∂l 2 +2 R′ (l)R(l) ∂ l − 1 )c 2∂2 t p(l,t) = 0, (3)si s=l est l’abscisse curviligne mesurant la longueur surla paroi (α(s,u=w,t) = 1).1.4 Paroi à admittance <strong>de</strong> CremerEn présence <strong>de</strong> pertes visco-thermiques, l’orthogonalité<strong>de</strong>sisobaresàlaparoin’estplusvali<strong>de</strong>.Silescoucheslimites sont d’épaisseur faible <strong>de</strong>vant R(l) et le rayon <strong>de</strong>courbure <strong>de</strong> ce profil, cette perturbation peut être estiméeen approchant l’action <strong>de</strong> la paroi par son admittance<strong>de</strong> Cremer [16]. L’hypothèse <strong>de</strong> coïnci<strong>de</strong>nce localeà l’ordre 2 <strong>de</strong> l’isobare et sa sphère tangente conduit àune version perturbée <strong>de</strong> (3) donnée par [22, 10](∂ 2 l +2 R′ (l)R(l) ∂ l − 1 c 2∂2 t − 2ε(l)c 3 2∂ 3 2t)p(l,t) = 0, (4)où ∂ 3 2t est une dérivée fractionnaire [20] et ε(l) =κ 0√1−R ′ (l) 2R(l)quantifie les effets visco-thermiques (κ 0 =√l′ v +(γ−1) √ l h ≈3×10 −4 m 1/2 dansl’air).Cetteéquationest dite <strong>de</strong> Webster(cas ε = 0)-Lokhin(cas R ′ = 0).1.5 Modèle complet, propriétés, validitéOn considère ici la propagation dans l’espace <strong>de</strong>sisobares redressées, sous l’hypothèse <strong>de</strong> leur quasisphéricitéà la paroi, avec pertes, modélisée par(∂ 2 l −[ 1c 2∂2 t + 2ε(l)c 3 2∂ 3 2t +Υ(l)]) [R(l)p(l,t) ]= 0 (5)ρ∂ t v(l,t)+∂ l p(l,t) = 0 (6)

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