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mémoire de M2

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2 Corps <strong>de</strong>s nombres p-adiques et sa théorieRemarque 2.11 :Il est facile <strong>de</strong> voir que le groupe <strong>de</strong> valeur d’un corps valué <strong>de</strong> valuation discrète et Archimédienneest monogène.Lemme 2.12 :Soit (K, v) un corps valué <strong>de</strong> valuation discrète, d’uniformisante π et dont le corps résiduel est finialors toute boule <strong>de</strong> rayon γ est recouverte par un nombre fini <strong>de</strong> boules <strong>de</strong> rayon γ + v(π).Proof . Soit b une boule <strong>de</strong> centre a et <strong>de</strong> rayon γ. Supposons que le corps résiduel soit <strong>de</strong>cardinal q et qu’il existe q + 1 boules disjointes <strong>de</strong> rayon γ + v(π) incluses dans b. Soientalors x 0 , . . . , x q <strong>de</strong>s points dans chacune <strong>de</strong> ces q + 1 boules. On a alors pour tous i ≠ j,v(x i − x j ) ⩽ γ, sinon ils seraient dans la même boule <strong>de</strong> rayon γ + v(π). Mais d’un autre côtéon a v(x i − x j ) = v(x i − a − (x j − a)) ⩾ γ car x i et x j sont tous les <strong>de</strong>ux dans b. On a doncpour tous i ≠ j, v(x i − x j ) = γ. Posons x i = (x i − a)y où v(y) = −γ. On a alors v(x i ) = 0 etpour tous i ≠ j, res(x i − x j ) ≠ 0, i.e. res(x i ) ≠ res(x j ). On a donc q + 1 éléments <strong>de</strong> résidusdistincts, ce qui est absur<strong>de</strong>. Il ne peut donc exister au plus que q boules disjointes <strong>de</strong> rayonγ + v(π) incluses dans b. Comme <strong>de</strong>ux boules <strong>de</strong> même rayon sont soit égales soit disjointes,on a bien le résultat recherché.∎Lemme 2.13 :Soient (K, v) un corps valué complet à valuation discrète, R un ensemble <strong>de</strong> représentants <strong>de</strong> k =O /M et π i une suite d’éléments <strong>de</strong> K tels que v(π i ) = v(π) i où π est une uniformisante <strong>de</strong> K.Alors tout élément x ∈ K se développe <strong>de</strong> façon unique comme une série convergente ∑ ∞ i=N r iπ i oùN ∈ Z et pour tout i, r i ∈ R.Proof . Voir [Lan02, p. 488].Remarque 2.14 :On peut alors remarquer que tout élément <strong>de</strong> Q p s’écrit <strong>de</strong> façon unique comme une série convergente∑ i⩾N a i p i où a i ∈ ⟦0 . . . p − 1⟧. Il s’en suit aussi immédiatement que tout élément <strong>de</strong> Z ps’écrit <strong>de</strong> façon unique comme une série convergente ∑ i⩾0 a i p i et est donc limite d’éléments <strong>de</strong> Z,i.e. Z est <strong>de</strong>nse dans Z p .Définition 2.15 :On définit L Qp = L div ∪{P n ∶ n ∈ N ⋆ }. La théorie pCF <strong>de</strong>s corps p-adiquement clos dans lelangage L Qp est donnée par les axiomes suivants :(i) K est un corps valué Hensélien.(ii) P n définit l’ensembles <strong>de</strong>s puissances n-ièmes.(iii) Le groupe <strong>de</strong> valuation est un Z-groupe dont le plus petit élément strictement positif estv(p).(iv) Le corps résiduel est F p .Remarque 2.16 :Il n’est pas totalement évi<strong>de</strong>nt que cette théorie soit axiomatisable, montrons donc que toutes cespropriétés peuvent être traduites au premier ordre dans L Qp .∎32

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