LA LOI DES REINCARNATIONS. 93On peut donc dire que l'oeuvre du spiritisme est doub<strong>le</strong> : sur <strong>le</strong> planterrestre el<strong>le</strong> tend à réunir <strong>et</strong> à fondre dans une synthèse grandiose toutes<strong>le</strong>s formes, jusqu'ici disparates <strong>et</strong> souvent contradictoires, de la pensée <strong>et</strong>de la science. Sur un plan plus large il unit <strong>le</strong> visib<strong>le</strong> à l'invisib<strong>le</strong>, cesdeux formes de la vie, qui, en réalité, se pénètrent <strong>et</strong> se complètentdepuis <strong>le</strong> principe des choses. Dans ce but il démontre que notre <strong>monde</strong><strong>et</strong> l'Au-delà ne sont pas séparés, mais sont l'un dans l'autre, constituantainsi un tout harmonique.LE CENTRE SPIRITE LYONNAIShttp://spirite.free.fr
CHAPITRE IX-RELIGION DES CELTES, LE CULTE, LES SACRIFICES,L'IDEE DE LA MORT.L'oeuvre des Druides, dont nous venons de tracer <strong>le</strong>s grandes lignes,démontre déjà toute l'étendue de <strong>le</strong>ur science, de <strong>le</strong>ur érudition. Mais cen'est pas seu<strong>le</strong>ment dans <strong>le</strong>ur doctrine que court <strong>le</strong> souff<strong>le</strong> puissant del'inspiration, c'est aussi <strong>le</strong>ur religion, <strong>le</strong>ur culte qui révè<strong>le</strong> un sensprofond du <strong>monde</strong> invisib<strong>le</strong> <strong>et</strong> des choses divines. A ce point de vue ilimporte de réfuter <strong>le</strong>s critiques <strong>et</strong> <strong>le</strong>s erreurs sous <strong>le</strong>squel<strong>le</strong>s on a voulusubmerger <strong>le</strong> druidisme.Comme l'attestent des historiens tels que A. Thierry, Henri Martin,Jean Reynaud, toute la grandeur du génie celtique se montre dans c<strong>et</strong>teoeuvre. A la base de l'institution druidique on r<strong>et</strong>rouve ces deuxprincipes qui rayonnent sur la société gauloise <strong>et</strong> en font mouvoir tous<strong>le</strong>s rouages : l'égalité, <strong>le</strong> droit é<strong>le</strong>ctoral.Tout Gaulois pouvait devenir druide, la naissance ne donnait aucundroit à ce titre - car l'ancienne Gau<strong>le</strong> n'a jamais connu l'hérédité. - Pourl'acquérir, pour obtenir l'initiation, il fallait justifier de méritespersonnels <strong>et</strong> de <strong>le</strong>ntes <strong>et</strong> patientes études, car <strong>le</strong>s Celtes plaçaientl'instruction au premier rang social <strong>et</strong> cela seul suffirait à écarterl'accusation de barbarie que l'on adresse si légèrement à nos ancêtres.<strong>Le</strong>s renseignements que nous donnons sur l'organisation du Druidismeproviennent en grande partie des auteurs latins <strong>et</strong> grecs au nombre dedix-huit, soit philosophes, historiens, soit géographes <strong>et</strong> poètes.En dehors de César, dont nous avons déjà parlé, citons Aristote <strong>et</strong>Cétion, Diogène Laërce, Posidonius, Cicéron, vers l'an 44 50 , Diodore deSici<strong>le</strong> (en 30), Timogène vers l'an 14 dans une Histoire de la Gau<strong>le</strong> dontAmmien Marcellin nous a conservé un extrait. Strabon 20 ans aprèsJésus-Christ ; Pomponius Mela, 20 ans plus tard ; Lucain entre 60 <strong>et</strong> 64 ;Pline <strong>le</strong> naturaliste vers l'an 77 ; Tacite vers 95 ; Suétone, fin du I°sièc<strong>le</strong> ; Dion Chrysostome, au commencement du II°. Nouscompléterons par <strong>le</strong>s indications de ceux de nos guides spirituels qui ontvécu à l'époque celtique.50 Dans ses écrits, Cicéron loue la science profonde de Divitiac, <strong>le</strong> seul druide qui soit allé àRome.LE CENTRE SPIRITE LYONNAIShttp://spirite.free.fr