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Les noyaux en 1993 : une nouvelle façon d'exister - Cenbg - IN2P3

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ordinaire (5 x 10-'O). Depuis c'est un champ d'investigation très large qui s'est ouvert, avecla découverte de nombreux nouveaux émetteurs ainsi que la mise <strong>en</strong> évid<strong>en</strong>ce de modesdiffér<strong>en</strong>ts (émission de <strong>noyaux</strong> autres que 14C : 24-25Ne, 28-30M g, 32-34Si).uO 26 28 30E~otol (MeV)Fig. 6 :Spectre bidim<strong>en</strong>sionnel AE - E montrant les données prises par Rose et Jonespour l'émission de 14C à partir de 2z3Ra (189 jours de comptage).Résultats expérim<strong>en</strong>taux sur les émissions d'ions lourds<strong>Les</strong> résultats de Rose et Jones montrés sur la figure 6 indiquai<strong>en</strong>t clairem<strong>en</strong>t l'émissiond'un noyau de carbone, mais l'id<strong>en</strong>tification <strong>en</strong> masse (A=12,13,14 ou même 15) n'étaitpas précise. De plus les détecteurs silicium soumis à <strong>une</strong> émission alpha int<strong>en</strong>se étai<strong>en</strong>tcontinuem<strong>en</strong>t détériorés au cours des 189 jours de comptage.La confirmation définitive de l'émission de 14C par 223Ra fut apportée peu après lesrésultats de Rose et Jones par S. Gales et al.19) à l'aide du spectromètre SOLEN0 (fig. 7)à Orsay.<strong>Les</strong> résultats montrés sur la fig. 7 port<strong>en</strong>t sur <strong>une</strong> accumulation avec source d'<strong>une</strong> duréede cinq jours. <strong>Les</strong> quelques évènem<strong>en</strong>tsépars de bruit de fond sont dus à <strong>une</strong> contaminationlégère des détecteurs par du 252C f, émetteur de fission spontanée.Une autre méthodez0) très différ<strong>en</strong>te a égalem<strong>en</strong>t permis la détection des embranchem<strong>en</strong>tstrès faibles associés aux émissions d'ions lourds : la technique des détecteurs solidesà trace. Dans un détecteur de ce type le dommage de radiation créé par un ion lourd estmis <strong>en</strong> évid<strong>en</strong>ce par un processus d'attaque chimique ("etching"), voir fig. 8. En contrôlantcette attaque, on peut la r<strong>en</strong>dre spécifiquem<strong>en</strong>t efficace pour des traces d'ions lourds (I4C,Ne ...) et très peu s<strong>en</strong>sible à des alphas. Une s<strong>en</strong>sibilité record de 10-15 peut ainsi êtreobt<strong>en</strong>ue pour Zemi, > 10. Une telle s<strong>en</strong>sibilité a effectivem<strong>en</strong>t permis d'observer l'émissionde 24-25Ne à partir de 233Ul (fig. 9), avec un embranchem<strong>en</strong>t de 5 10-13.

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