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Les noyaux en 1993 : une nouvelle façon d'exister - Cenbg - IN2P3

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échantillon à étudier ; la seconde est d' insérer 1' échantillon <strong>en</strong>tre un polariseur (accroissant lapolarisation a jusqu' à la valeur 1, à 8 chiffres significatifs près) et un analyseur à 90 degrés pourdétecter la polarisation x induite.<strong>Les</strong> expéri<strong>en</strong>ces fondées sur la résonance vont de la physique fondam<strong>en</strong>tale (théorie dynamique de ladiffraction nucléaire, cohér<strong>en</strong>ce longitudinale de 1' onde plane, interfér<strong>en</strong>ce de y indép<strong>en</strong>dants) à 1'analyse structurale (facteurs de structure partiels ; problème de la phase, cf 5 5), <strong>en</strong> passant par laspectroscopie hyperfiie <strong>en</strong> absorption (Mhbauer) ou diffusion (petits échantillons, interfaces).Erpéri<strong>en</strong>ces non résonnantesLe faisceau issu du monochromateur nucléaire est <strong>en</strong>voyé sur 1' échantillon qui ne conti<strong>en</strong>t pas d<strong>en</strong>oyau résonant. Puis le faisceau est dévié par un cristal de Si vers un détecteur précédé d' untranslateur MGsbauer (Le. dont la vitesse constante p<strong>en</strong>net un déplacem<strong>en</strong>t Doppler comparable auclivage hyperfiiCes expéri<strong>en</strong>ces non résonnantes. où le taux de comptage est plus faible, pourront être abordées grâceà 1' ESRF : il s' agira de diffusion inélastique à très haute résolution spectrale pour la déterminationdes excitations du solide (facteur Debye-Waller, diffusion diffuse thermique, phonons etc.).6.3 Premiéres es de s~ectroscooie hyuerfine (réf. 11)Compte t<strong>en</strong>u de la structure temporelle du RSX (à 1' ESRF, les impulsions peuv<strong>en</strong>t être séparées deplus de 200ns sans perte d'int<strong>en</strong>sité), la spectroscopie hyperfime est obt<strong>en</strong>ue dans le domainetemporel plutôt qu' énergétique (les 2 domaines étant reliés pars la relation d' Heis<strong>en</strong>berg). Laprécision sur les paramètres hyperfins est accrue. Cette approche nécessite naturellem<strong>en</strong>t <strong>une</strong>détection rapide (5 nanoseconde).Un modèle simple permet de compr<strong>en</strong>dre les courbes expérim<strong>en</strong>tales (hormis 1' amortissem<strong>en</strong>t initialdû à 1' effet collectif des <strong>noyaux</strong>). Soit 2 résonances nuclhaires de largeur l?o . de même force maisdéphasées de x et d' énergies voisines : El, E2 = hm f 112 AELa réponse <strong>en</strong> fréqu<strong>en</strong>ce s' écrit alors :i Iet la réponse temporelle :r, .t--2 AE.t~(t) =IR(~)I~ =e sin~nSelon le rapport <strong>en</strong>tre 1' écart hyperfim et la largeur comm<strong>une</strong> des résonances nucléaires, on obti<strong>en</strong>dra,supeqmées à <strong>une</strong> courbe amortie, des oscillations plus ou moins semées.Une expéri<strong>en</strong>ce réalisée à 1' ESRF, sur la ligne Troïka, concerne le ~ edans 5 un ~ monocristal degr<strong>en</strong>at d' yttrium et fer (YIG). La géométrie de diffusion se situe dans le plan horizontal :monochromatisation par Cirl <strong>en</strong> transmission, réflexion (0, 0, 10) sur le gr<strong>en</strong>at et détecteur decoïncid<strong>en</strong>ce rapide ; le champ magnétique étant perp<strong>en</strong>diculaire. à la fois au plan de diffraction et à lapolarisation. il y a 6 transitions permises (Am = O). En rajoutant la perturbation dûe au gradi<strong>en</strong>t dechamp électrique (fig. 16a), le mod61e simple décrit plus haut p<strong>en</strong>net de compr<strong>en</strong>dre le spectreexpérim<strong>en</strong>tal dominé aussi par 2 fréqu<strong>en</strong>ces : la fréqu<strong>en</strong>ce magnétique morne h0 (2,5) et le clivagequadrupolaire électrique h0 (6). La première se traduit par des oscillations rapides, la seconde par 1'<strong>en</strong>veloppe de ces oscillations (fig. 16b). La ligne continue représ<strong>en</strong>te 1' ajustem<strong>en</strong>t théori ue, quidét<strong>en</strong>nme les paramètres hyperfii (champ magnétique interne et gradi<strong>en</strong>t de champ électrique ? au sitedu fer.

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