Les noyaux en 1993 : une nouvelle façon d'exister - Cenbg - IN2P3

On a l'habitude d'écrire :(IV - 7)Par ailleurs, la théorie de l'absorption dipolaire d'un photon permet d'écrire la sectionefficace totale:oabs(~y) d~y = ~ U ( M ~ V . F ~ ) (IV - 8)Aoh N, Z et A sont les nombres de neutrons, de charge et de masse du noyau concerné.L'intégration de (IV-7) et la comparaison avec (IV-8) permet de normaliser (IV-6) etd'écrire :Dans cette expression S GDR est un facteur de normalisation qui permet d'ajuster le résultatexpérimental sur la théorie. Dans quelle mesure le temps intervient-il dans ces phénoménes?Deux temps caractéristiques doivent être pris en compte: la période d'oscillation du noyau et letemps de relaxation de la résonance géante.Le premier est déduit de la position en énergie de la résonance :E = 31.2 A-1/3 + 20.6 A-116 MeVCe temps zosc est de l'ordre de 3 x 10-22s. Le second correspond au couplage des états lp-lhinitiaux au continuum. On peut les estimer à partir des largeurs de résonances géantes rGDRqui sont de l'ordre de 4 MeV à température nulle. La durée de vie associée Ire estapproximativement 1,5 x 10-22s (= 50 fm/c), temps voisin de zosc. A plus haute température ouénergie d'excitation, ~ GDR croit (figure 25) mais les calculs théoriques interprétent la largeursupplémentaire comme un effet de fluctuation de formes des noyaux. On peut donc admettreque zre est pour la GDR de l'ordre de 1,5 x 10-22s toute température.IV-1 .f : ConclusionNous venons de considérer dans les paragraphes précédents différents temps: temps dethermalisation de l'énergie zth, temps de déaoissance par évaporation de neutrons z a temps defission Tfis, temps de relaxation de la résonance géante zre ou temps d'oscillation associée rose.Il est clair que les comparaisons de ces divers temps vont sérieusement donner à réfléchir sur lavalidité des calculs de type statistique qui en oublient les implications.