Les noyaux en 1993 : une nouvelle façon d'exister - Cenbg - IN2P3

On a pour le temps de vie:et pour la largeur correspondante :111-3) La théorie de KramersDans la dérivation précédente, on a supposé qu'il n'y avait pas de friction et parconséquent pas de retour en arrière possible: toute trajectoire qui passe au-dela du pointsellen'a aucune chance de retourner vers le puits de potentiel. Ceci est da au fait que la friction estabsente dans l'hamiltonien decrivant le système. L'introduction de la friction dans ladescription de ce type de processus a été proposée par Kramers dans un célèbre papier daté de~ -1940 26). L'effet du bain thermique sur l'évolution du système consiste alors en une force dedissipation '1 de type - Mrpq et d'une force aléatoire correspondante ((t). Si cette force est detype bruit blanc gaussien (mouvement brownien), elle est markovienne. Son intensité est reliéeA la température T par le théoreme de fluctuation-dissipation. Il en résulte que, A unedissipation de l'énergie vers des degrés de liberté interne, correspond une fluctuation detrajectoires qui peut s'exprimer A travers un coefficient de diffusion par la relation d'Einstein :qui est un cas particulier du théorème de fluctuation - dissipation.La force ((t) a alors les caractéristiques suivantes :L'équation qui régit l'évolution de q est maintenant une équation de type Langevin:et le flux ~ TÇT devient une fonction du temps (ce qui n'était pas le cas au paragrapheprécédent). La distribution des déformations centrée initialement autour de qfond va s'étaler aucours du temps, la friction ralentit les trajectoires et la dissipation induit des "zig-zag".*) Dans la littérature, on trouvera souvent 8 au lieu de