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Les noyaux en 1993 : une nouvelle façon d'exister - Cenbg - IN2P3

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spectromètre permet <strong>une</strong> détermination de la masse et du numéro atomique des fragm<strong>en</strong>ts. Lafigure 4 représ<strong>en</strong>te <strong>une</strong> matrice d'id<strong>en</strong>tification (AE-TOF) obt<strong>en</strong>ue dans la réaction d'unfaisceau de 4Ca à 44MeVlA sur <strong>une</strong> cible de Ta de 173mglcm*.On remarque la parfaite réjection du dispositif pour le faisceau primaire. <strong>Les</strong> <strong>noyaux</strong> lesplus riches <strong>en</strong> neutrons observés IlLi, 14Be, 22C, DN et 2 9 correspond<strong>en</strong>t ~aux derniers<strong>noyaux</strong> prédits li6s [13]. En effet, les exHi<strong>en</strong>ces auprh de LISE ont permis la synthèse de2%. 23N et 29F ainsi que de 32Ne pur la première fois. On peut égalem<strong>en</strong>t noter que les<strong>noyaux</strong> de 13Be, 16.18B, 21C. 250% 28F et 31Ne prédits non liés ne sont pas observés ce quisouligne l'excell<strong>en</strong>t puvoir séparateur de LISE. Il est cep<strong>en</strong>dant étonnant de ne pas observerdans cette expéri<strong>en</strong>ce le noyau semi-magique 260 prédit lié par la plupart des formules demasse alors qu'<strong>en</strong> utilisant la systématique des taux de production on prévoyait <strong>en</strong>viron 30coups. Ceci peut signifier que pour les isotopes d'oxygène (pourtant semi-magique <strong>en</strong>protons) on assiste A un effet brutal de diminution de liaison. Une explication alternativeavancée par P. G. Hans<strong>en</strong> (communication privée) est que ce noyau, faiblem<strong>en</strong>t lié, subitdans la cible de production <strong>une</strong> importante dissociation coulombi<strong>en</strong>ne (voir aussi 11.7)Grâcela technique de fragm<strong>en</strong>tation du projectile, avec des faisceaux de 36.40Ar,ms@Ca, SSNi, 86Kr. de très nombreux isotopes aussi bi<strong>en</strong> très excéd<strong>en</strong>taires que dkfici<strong>en</strong>ts<strong>en</strong> neutrons ont pu être fabriqués pour la premi6re fois et de nombreuses étudesspectroscopiques ont été m<strong>en</strong>ées (voir [2] et rkfér<strong>en</strong>ces incluses]. Un exemple réc<strong>en</strong>t est ladécouverte de la <strong>nouvelle</strong> radioactivité p-3protons dans la décroissance du noyau31Ar [14. 151. <strong>Les</strong> études de décroissance par neutrons retardés de <strong>noyaux</strong> exotiques de S etCl, produits à LISE par fragm<strong>en</strong>tation de 4Ca apport<strong>en</strong>t de précieuses informations dans undomaine autre que nucléaire: l'astrophysique. En effet il est possible d'interpréter lesabondances isotopiques observées dans la météorite All<strong>en</strong>de <strong>en</strong> incluant des effets destructure nucléaire [la.11.4. Le nouvel outil: réactions induites par des faisceaux exotiques. Mesuresde sections efficaces totales et premiers signes de prés<strong>en</strong>ce dit"halo".Mom<strong>en</strong>t magn4tique et mom<strong>en</strong>t quadripolaire électrique du l1Li parspectroscopie laser.C'est au milieu des années 9û que Tanihata et ses collaborateurs ont eu l'idée de profiter del'énergie des faisceaux exotiques, préparés par fragm<strong>en</strong>tation du projectile. Leur expéri<strong>en</strong>cektait la plus simple que I'on puisse imaginer: <strong>une</strong> mesure de la section efficace totaled'interaction q par la mkthode de transmission: On regarde le nombre de particules que I'on<strong>en</strong>voie sur <strong>une</strong> cible et on analyse combi<strong>en</strong> de <strong>noyaux</strong> ont interagi après la cible <strong>en</strong> comptantceux qui ont changé leur numéro atomique ou leur nombre de masse. De ces a[ il est alorspossible (par un calcul de type Glauber) de déduire des rayons de matière nucléaire [17]. Lafigure 5 montre des rayons ainsi obt<strong>en</strong>us, <strong>en</strong> <strong>en</strong>voyant des faisceaux légers dans la gamme de400-800 MeVlu sur <strong>une</strong> cible d'interaction. De façon surpr<strong>en</strong>ante, on observe <strong>une</strong> fortedéviation pour les <strong>noyaux</strong> situés sur la drip-line par rapport au comportem<strong>en</strong>t "normal",

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