Les noyaux en 1993 : une nouvelle faÃ§on d'exister - Cenbg - IN2P3

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dans cette méthode, on inclut non seulement des considérations statistiques mais aussi laphysique de l'interaction qui est cachée dans la section efficace inverse. Dans la méthode del'état transitoire, on repere les états intermédiaires qui peuvent modifier l'évolution entre lesétats initial et final. C'est un "plus" par rapport l'approche de Weisskopf lorsqu'un tel étatpeut être reconnu: c'est le cas de la fission. Mais il faut remarquer que dans un tel traitement,on doit choisir l'état intermediaire qui est censé tout contrbler, ce qui n'est pas clair. Parailleurs, on a perdu la physique de l'interaction qui était cachee dans la section efficace inverseet le traitement s'avere donc totalement erroné lorsque cette interaction joue un rBlefondamental (cas des photons par exemple). Les deux approches de Weisskopf et de l'étattransitoire ont donc leurs limites et les codes statistiques tentent de les minimiser en choisissantl'une ou l'autre.Une limitation essentielle de l'approche de Weisskopf concerne le temps puisqu'on ysuppose implicitement que la transformation est instantanée. Cette limitation existe dans laméthode de l'état transitoire mais elle est partiellement résolue lorsqu'on introduit ladissipation dans l'approche de Kramers. Les conséquences des temps se lisent sur la figure 26.Ce sont eux qui sont responsables de la disparition de certains modes de désexcitation h hauteénergie d'excitation. Ils peuvent aussi être responsables de l'apparition possible de nouveauxmodes de désexcitation comme la multifragmentation, même si la situation reste encoreobscure sur ce point. Enfin, ce sont aussi eux qui peuvent mettre h bas l'hypothesefondamentale de la théorie statistique lorsque le temps de thermaliiation devient supérieur autemps de vie ou au temps de réaction. Ces limitations sont sérieuses dans le domaine desnoyaux tres chauds formés au Ganil. Ce sont elles qui peuvent ombrer la mise en évidence despropriétés de l'équation d'état de la matiere nucléaire. On doit aussi se poser ce type dequestions dans le cas des collisions d'ions lourds relativistes ou ultra relativistes.REMERCIEMENTSNous remercions Philippe Chomaz pour de fructueuses discussions et MadameGuilendou qui a assuré la frappe de ce texte.
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