Les noyaux en 1993 : une nouvelle façon d'exister - Cenbg - IN2P3

avec :a ln ( ps ( )) = 1 pour E au voisinage de E* - Bya e TSTs est la température du "complexe activé". On trouve alors :La probabilité d'une voie donnée par rapport a toutes les autres est alors donnée par :On voit à partir des formules précédentes que la compétition entre deux partitionsdistinctes est essentiellement gouvernée par la densité d'états au point-selle. Cette dernieren'est pas une quantité triviale à calculer. Si l'on suppose qu'au point-selle, les deux fragmentsnaissant sont suffisamment séparés (ce qui est à peu pres vrai pour des noyaux pas trop lourds,disons jusqu'a l'or), alors on peut écrire ps comme un produit de convolution.III-4.b : Application de la thiorie de KrnmersIl est possible de modifier le formalisme que nous venons d'appliquer à l'émission defragments (paragraphe III-4.a) pour tenir compte des effets transitoires 4l). On remplaced'abord les largeurs données par la méthode de l'état transitoire par celles données par lathéorie de Kramers. On introduit ensuite une dépendence en temps de la largeur de fissionafin de simuler les effets liés au temps d'btablissement:Le temps rfs correspond à la transition du fondamental au point-selle. Ce temps (qui esten genéral long) est estimé au 5 IV-1.d. La compétition dans le modèle statistique est alorstraitée de la façon suivante : on calcule le temps ro du processus le plus rapide (en général,l'émission de neutron: ro=rn) et on considère alors la largeur de fission pour ce tempsparticulier :Si ro