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Analyse de la situation des transports de marchandises en Pays de ...

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^å~äóëÉ=ÇÉ=ä~=ëáíì~íáçå==ÇÉë=íê~åëéçêíë=ÇÉ=ã~êÅÜ~åÇáëÉ=Éå=m~óë=ÇÉ=ä~=içáêÉ=PKOKP=Ó=råÉ=ǨéÉåÇ~åÅÉ=Åêçáëë~åíÉ=~ìñ=éêçÇìáíë=¨åÉêÖ¨íáèìÉë=L’énergie, sous toutes ses formes, est <strong>de</strong> loin le principal marché du port. En 2005, ce trafic a représ<strong>en</strong>té plus <strong>de</strong>70 % <strong>de</strong> l'activité du P.A.N.S.N., se répartissant <strong>de</strong> <strong>la</strong> façon suivante : pétrole brut ou raffiné pour 47 %, gaz naturelpour 17 % et charbon pour 7 %. C'est ess<strong>en</strong>tiellem<strong>en</strong>t un trafic d’importations : pétrole brut déchargé à Donges(raffinerie Total), charbon <strong>de</strong>stiné à <strong>la</strong> c<strong>en</strong>trale EDF <strong>de</strong> Cor<strong>de</strong>mais et gaz naturel liquéfié (GNL) à Montoir (terminalméthanier Gaz <strong>de</strong> France). Le poids <strong>de</strong>s produits énergétiques s'est s<strong>en</strong>siblem<strong>en</strong>t r<strong>en</strong>forcé ces <strong>de</strong>rnières années,passant <strong>de</strong> 69 % du trafic <strong>en</strong> 2000 à 73 % <strong>en</strong> 2005.30Energétique *Non énergétiqueV<strong>en</strong>ti<strong>la</strong>tion du trafic extérieur du P.A.N.S.N. (<strong>en</strong> millions <strong>de</strong> tonnes)20,825,32020,020,118,718,117,416,917,018,022,919,721,922,421,423,2104,95,16,26,77,06,97,68,18,89,19,99,59,39,49,49,301990 1995 2000 2005* Produits pétroliers (pétrole et gaz naturel) + combustibles soli<strong>de</strong>s (houille, lignite, tourbe et coke)Source : Port Autonome <strong>de</strong> Nantes Saint-NazaireEn France, le P.A.N.S.N. est aujourd'hui le troisième site énergétique, <strong>de</strong>vancé par les ports <strong>de</strong> Marseille et du Havre,mais loin <strong>de</strong>vant celui <strong>de</strong> Dunkerque.Cette spécialisation sur les produits énergétiques a pour conséqu<strong>en</strong>ce notable une forte dép<strong>en</strong>dance <strong>de</strong> l'activité à <strong>la</strong>conjoncture économique et à l'<strong>en</strong>vironnem<strong>en</strong>t géopolitique, d'ou <strong>de</strong>s flux <strong>en</strong> <strong>de</strong>nts <strong>de</strong> scie. Ainsi, selon lesresponsables du port, le recul important <strong>en</strong> 2006 <strong>de</strong>s trafics <strong>de</strong> produits pétroliers, notamm<strong>en</strong>t raffinés, ti<strong>en</strong>t à <strong>la</strong>baisse <strong>de</strong> <strong>la</strong> consommation, due probablem<strong>en</strong>t au sur<strong>en</strong>chérissem<strong>en</strong>t du pétrole, mais égalem<strong>en</strong>t à <strong>de</strong>s facteurspolitiques.Le mainti<strong>en</strong> <strong>de</strong>s trafics d'hydrocarbures est <strong>de</strong> plus subordonnée à <strong>la</strong> politique nationale <strong>de</strong>s donneurs d'ordre (Gaz <strong>de</strong>France et Total) dont le contrôle par l'Etat, <strong>en</strong>core réelle à l'heure où nous écrivons, n'est pas une garantie suffisante.Il pourrait être m<strong>en</strong>acé, pour le gaz naturel, par les mises <strong>en</strong> service <strong>de</strong> nouveaux terminaux méthaniers sur leterritoire français dans les prochaines années (Fos-Cavaou, Dunkerque et Bor<strong>de</strong>aux).A plus long terme, cette dép<strong>en</strong>dance pose même <strong>la</strong> question <strong>de</strong> <strong>la</strong> pér<strong>en</strong>nité du port. En effet, avec <strong>la</strong> raréfactionatt<strong>en</strong>due <strong>de</strong>s énergies fossiles 1 , le développem<strong>en</strong>t <strong>de</strong>s considérations <strong>en</strong>vironnem<strong>en</strong>tales et l'avancem<strong>en</strong>t <strong>de</strong>srecherches m<strong>en</strong>ées <strong>en</strong> matière <strong>de</strong> carburants propres, il est probable que le trafic énergétique du P.A.N.S.N., dans sastructure actuelle (pétrole et gaz), soit am<strong>en</strong>é à diminuer <strong>de</strong> façon s<strong>en</strong>sible dans les déc<strong>en</strong>nies à v<strong>en</strong>ir.1 Les réserves mondiales d'hydrocarbures sont connues avec une marge d'erreur re<strong>la</strong>tivem<strong>en</strong>t importante : elles correspondrai<strong>en</strong>t à <strong>en</strong>viron 45ans <strong>de</strong> consommation pour le pétrole et 70 ans pour le gaz naturel. Ce tarissem<strong>en</strong>t probable va inéluctablem<strong>en</strong>t <strong>en</strong>g<strong>en</strong>drer une hausseimportante du prix <strong>de</strong>s carburants puis, <strong>de</strong> façon mécanique, une baisse <strong>de</strong> <strong>la</strong> consommation d'hydrocarbures.=lKoKqK=m~óë=ÇÉ=ä~=içáêÉ=QP

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