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Guide fiscal 2009 Des repères pour comprendre les dernières ... - CIC

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(successions ouvertes à compter du 22 août 2007).Cette modification qui s’applique entre partenairespacsés ne doit pas faire oublier que le partenairesurvivant n’a pas la qualité d’héritier, d’où la nécessitéde rédiger un testament devant notaire dansle respect de la réserve bénéficiant aux enfants, laréserve en faveur des ascendants ayant été suppriméepar la loi du 23 juin 2006.• La loi TEPA a également institué une réévaluationannuelle des barèmes de droits de mutation à titregratuit et des abattements applicab<strong>les</strong> aux transmissions,par succession ou donation (voir tableaup. 46). L’abattement entre parents et enfants (etinversement) ainsi que l’abattement en faveur despersonnes handicapées sont portés à 156 359 €.L’abattement est diminué, le cas échéant, de ceuxdont l’héritier a bénéficié à l’occasion de donationsfaites depuis moins de six ans. Le montant desdroits de succession varie selon le lien de parentéentre le défunt et ses héritiers (voir tableau p. 47).• L’abattement entre frères et sœurs applicableaux successions et donations est fixé à 15 636 €.Pour <strong>les</strong> successions ouvertes à compter du22 août 2007, la part recueillie par chaque frère ousœur non marié, âgé de plus de 50 ans ou atteintd’une infirmité (le mettant dans l’impossibilité desubvenir par son travail aux nécessités de l’existence)et domicilié avec le défunt pendant cinqannées avant le décès, bénéficie d’une exonérationtotale de droits de succession.• Sont déductib<strong>les</strong> de la succession, outre <strong>les</strong>dettes du défunt lorsque leur existence au jour dela succession est dûment prouvée :– <strong>les</strong> frais de dernière maladie non réglés ;– <strong>les</strong> frais funéraires dans la limite de 1 500 € ;– <strong>les</strong> frais de testament.Le montant des loyers ou indemnités d’occupationremboursés par la succession au conjoint survivantou partenaire lié au défunt par un pacte civilde solidarité est déductible de l’actif successoral.• La part taxable est imposée selon un barèmeprogressif appliqué après abattements.Nonobstant le fait que <strong>les</strong> successions entre partenairespacsés sont désormais exonérées de toutdroit de succession, <strong>les</strong> successions entre concubinsrestent taxées au taux maximal de 60 % et nebénéficient que de l’abattement de 1 564 €.• Droit temporaire au logement : le partenaire survivantd’un Pacs bénéficie du droit temporaire aulogement sur la résidence principale pendant un anà compter du décès, comme le conjoint survivant.• Certains biens sont exonérés de droits desuccession, notamment :– <strong>les</strong> indemnités et rentes versées ou dues audéfunt en réparation de dommages corporels liésà un accident ou à une maladie ;– <strong>les</strong> réversions de rentes viagères entre époux ouparents en ligne directe ;– sous certaines conditions, le capital versé au titred’un contrat d’assurance vie souscrit au bénéficed’une personne déterminée et <strong>les</strong> capitaux décèsversés à un bénéficiaire d’un régime de prévoyanceauquel le défunt avait cotisé ;– <strong>les</strong> terres faisant l’objet d’un bail rural à longterme et <strong>les</strong> parts de groupements fonciers agrico<strong>les</strong>(<strong>pour</strong> 75 % de leur valeur jusqu’à 76 000 €, <strong>pour</strong>50 % au-delà) ;– <strong>les</strong> legs consentis à l’État, aux collectivités territoria<strong>les</strong>,aux établissements scientifiques, d’enseignementou d’assistance ainsi qu’aux organismesd’utilité publique ayant une activité scientifique,culturelle ou artistique désintéressée.• Pacte d’actionnaires : <strong>les</strong> parts ou actions desociété qui font l’objet d’un engagement collectifde conservation de deux ans en cours au momentde la succession ou donation sont exonérées <strong>pour</strong>75 % de leur valeur. Ces titres doivent représenterau moins 34 % du capital de la société (20 % <strong>pour</strong>une société cotée en Bourse).L’engagement collectif est réputé acquis depuisle 1 er janvier 2007 si <strong>les</strong> titres détenus depuisdeux ans au moins par le défunt (ou le donateur) etson conjoint dépassent <strong>les</strong> seuils de 34 % ou 20 %,sous réserve que l’un ou l’autre exerce depuis plusde deux ans dans la société son activité professionnelleprincipale ou une fonction de direction.Cette présomption s’applique également dès lorsque le défunt (ou donateur) détient <strong>les</strong> <strong>pour</strong>centagesrequis seul ou avec son conjoint ou son partenairepacsé, et cela sous réserve des autres conditionsprécitées.Chacun des héritiers ou donataires doit s’engagerindividuellement à conserver <strong>les</strong> titres pendant unepériode fixée à quatre ans.L’un des associés ayant souscrit l’engagement collectifou l’un des héritiers, légataires ou donatairesayant souscrit l’engagement individuel de conservationdoit exercer une fonction de direction pendantla durée de l’engagement collectif et <strong>les</strong> troisannées qui suivent la date de la transmission (décèsou donation). Lorsque l’engagement collectif estréputé acquis, l’obligation d’exercice de la fonctionde direction s’exerce pendant <strong>les</strong> trois ans qui suiventla transmission.Pour tenir compte des cas de décès prématurés,c’est-à-dire la situation dans laquelle le défuntn’a pas pu organiser la transmission de ses titresavant son décès, la loi de finances <strong>pour</strong> 2008 aNouveauté <strong>2009</strong>à savoirBiens situés horsde FranceDepuis le 1 er janvier1999, <strong>les</strong> donataireset héritiers résidanten France – àcondition qu’ils aienteu leur domicile <strong>fiscal</strong>en France au moinssix ans au coursdes dix dernièresannées – quireçoivent d’unepersonne domiciliéeà l’étranger pardonation ousuccession desbiens meub<strong>les</strong> ouimmeub<strong>les</strong> situésà l’étranger sontassujettis aux droitsde mutation à titregratuit (sous réservedes dispositionsprévues dans<strong>les</strong> conventionsinternationa<strong>les</strong>).à savoirLa loi TEPAdu 21 août 2007a supprimé <strong>les</strong> droitsde successionen faveur duconjoint survivant.demaNde de CoNtrÔletout contribuable, héritier, légataire ou donataire peutdemander à l’administration <strong>fiscal</strong>e de contrôler la déclarationde succession ou l’acte de donation. si la demande decontrôle est déposée dans un délai de trois mois suivantl’enregistrement de l’acte, et en l’absence de redressementdans un délai d’un an suivant la réception de la demandede contrôle, l’administration ne <strong>pour</strong>ra plus exercer son droitde reprise (procédure non applicable si le redevable a omiscertains biens ou relève de l’abus de droit). Cette mesures’applique aux successions ouvertes ou donations consentiesentre le 1 er janvier <strong>2009</strong> et le 31 décembre 2011.<strong>Guide</strong> fi scal Fiscalité du patrimoine 43

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