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Guide fiscal 2009 Des repères pour comprendre les dernières ... - CIC

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de l’abattement en ligne directe fixé à 156 359 €.Elle se cumule avec <strong>les</strong> donations bénéficiant desabattements de 31 272 € (petits-enfants), 156 359 €(enfants et tout héritier, légataire ou donataire atteintd’un handicap), 5 212 € (arrière-petits-enfants) ou7 818 € (neveux et nièces).• Les règ<strong>les</strong> <strong>fiscal</strong>es sont identiques <strong>pour</strong> <strong>les</strong> donationset <strong>les</strong> successions, à quelques exceptions près.Ainsi, certains abattements ne s’appliquent qu’auxdonations (voir tableau récapitulatif p. 46).• L’abattement au profit du conjoint (donation),dorénavant fixé à 79 222 €, est étendu au partenairepacsé. La similitude entre conjoints et partenairespacsés est également étendue au barème desdroits de donation ; ainsi, le barème spécifique antérieurementapplicable aux partenaires pacsés estsupprimé en faveur de celui applicable aux époux.• Les donations des grands-parents à leurspetits-enfants font l’objet, depuis le 1 er janvier2003, d’un abattement de 31 272 € par bénéficiaire(renouvelable tous <strong>les</strong> six ans). Dans le cas d’unbénéficiaire unique avec quatre grands-parentsdonateurs, 125 088 € peuvent donc être transmis enfranchise de droits. Cet abattement peut être cumuléavec celui de 156 359 € consenti à l’héritier direct(si l’enfant du donateur est prédécédé).• Les donations en pleine propriété de sommes d’argentconsenties entre le 1 er janvier 2006 et le 31 décembre2010 à des descendants (enfants, petits-enfants,arrière-petits-enfants) ou, à défaut de descendance,à des neveux et nièces sont exonérées de droits dedonation à concurrence de 30 000 €, sous certainesconditions. Les sommes données doivent être affectéesà la création ou à la reprise d’une entreprise industrielle,artisanale, agricole ou libérale, c’est-à-dire à la souscriptiondu capital initial d’une PME ou à l’acquisitionde biens affectés à l’exploitation d’une entreprise individuelle.Le donataire doit exercer son activité professionnelleprincipale dans l’entreprise pendant cinq ans(à compter du remploi des sommes). Cette exonérationtemporaire se cumule avec <strong>les</strong> abattements ordinairesdont peuvent se prévaloir <strong>les</strong> donataires.• La donation présente plusieurs avantages :– il est possible de déduire de la valeur d’un bientransmis par donation le montant des empruntsbancaires relatifs à ce bien et transférés au bénéficiairede la donation si celui-ci a la capacité de rembourser.Pour <strong>les</strong> donations d’entreprises, <strong>les</strong> dettes,autres que familia<strong>les</strong>, peuvent être déduites ;– le donateur peut stipuler dans l’acte de donation uneréserve d’usufruit. Cette clause lui permet de conserverla jouissance ou <strong>les</strong> revenus du bien donné. L’assiettedes droits est alors réduite, car seule la valeur de la nuepropriétédonnée est imposable.Attention : <strong>les</strong> parts respectives de l’usufruit et de lanue-propriété varient selon l’âge de l’usufruitier (voirtableau p. 46). L’allègement <strong>fiscal</strong> est inversementproportionnel à l’âge du donateur ! Vous optimisezdonc votre donation en nue-propriété en la faisant leplus tôt possible. Pour un patrimoine de 150 000 €donné par un parent âgé de 45 ans, <strong>les</strong> enfants nepaieront des droits que sur 40 % de la valeur du patrimoine,soit sur une valeur de 60 000 € ;– <strong>les</strong> droits de mutation sont assis sur la valeur desbiens transmis au jour de la donation et non sur celledes biens au jour du décès comme en cas de succession.Le régime <strong>fiscal</strong> appliqué est aussi celui envigueur au jour de la donation, ce qui met <strong>les</strong> donatairesà l’abri des augmentations ultérieures (de lavaleur des biens ou des droits de mutation) ;– le donateur peut prendre en charge le paiementdes droits de mutation sans que cela soit considérécomme une donation supplémentaire. L’économie<strong>fiscal</strong>e est alors d’autant plus importante que letaux des droits est élevé.• Les transmissions d’entreprise, parts ou actionsde société, biens meub<strong>les</strong> ou immeub<strong>les</strong> affectés àl’exploitation d’une entreprise individuelle sont exonérées,sous certaines conditions, à concurrence de75 % de leur valeur <strong>pour</strong> le calcul des droits de donation(voir p. 43). L’exonération concerne <strong>les</strong> donationsen pleine propriété et en nue-propriété avec réserved’usufruit. Dans ce dernier cas, l’exonération partiellen’est pas cumulable avec le bénéfice des réductionsde droits de donation.n Donations : depuis le 1 er janvier 2006,“la clé des six ans”• Lors d’une succession, il faut “rapporter” au plan<strong>fiscal</strong>, c’est-à-dire ajouter à l’actif successoral, toutes<strong>les</strong> donations effectuées par le défunt à ses héritiersau cours des six années précédant son décès.• En revanche, <strong>les</strong> donations enregistrées depuisplus de six ans avant le décès ne sont pas rapportées<strong>fiscal</strong>ement à la succession. Pour le calcul del’impôt à payer lors du décès, on ne tient pas comptedes droits acquittés lors de la donation antérieure nides abattements déjà utilisés, ce qui permet de profitertous <strong>les</strong> six ans de l’intégralité des allègementset des réductions d’impôt. Il est ainsi possible deréduire considérablement <strong>les</strong> droits exigib<strong>les</strong>, voirede <strong>les</strong> supprimer.CONSEILSAnticipezla transmissionen réalisant desdonations au profitde vos enfants et/oude vos petits-enfants :• souscrivez uncontrat d’assurancevie, même après70 ans, car <strong>les</strong> intérêtsn’entrent pas dansla succession ;• souscrivezun contrat deprévoyance <strong>pour</strong>protéger vos proches.En effet,<strong>les</strong> capitaux versésen cas de décèsn’entrent pas dansla succession.Ce contrat couvrele risque de décèsde l’assuré. L’assureurs’engage à verser uncapital au bénéficiaireque l’assuré auranommément désignésur le contratmoyennant lepaiement d’unecotisation à fondsperdus, dont lemontant dépendde l’âge de l’assuréet du capital garanti.Le contrat deprévoyance nese souscrit pasprincipalementdans une optiquede transmission.Il est utile, parexemple, <strong>pour</strong> payer<strong>les</strong> droits desuccession et éviter,dans certains cas, lavente des bienstransmis.<strong>Guide</strong> fi scal Fiscalité du patrimoine 45

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