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CULTURE<br />
Azzedine Mihoubi s›entretenant<br />
avec le grand écrivain égyptien<br />
Naguib Mahhfouz.<br />
El Chaab puis rédacteur en chef de<br />
ce même quotidien de 1990 à 1992.<br />
C’est à cette date qu’il va créer une<br />
entreprise privée de communication<br />
qui a édité la revue « Echo des stades<br />
» de 1992 à 1996. Son désir de toucher<br />
à tout l’amène vers l’audiovisuel,<br />
où il assumera, durant un an, la<br />
fonction de directeur de l’information<br />
à la Télévision algérienne, qu’il<br />
quitte pour entamer une carrière<br />
politique. Député de 1997 à 2002 à<br />
l’Assemblée populaire nationale, il<br />
sera parallèlement élu à la fonction<br />
de président de l’Union des écrivains<br />
algériens en 1998 puis réélu en<br />
décembre 2001 jusqu’à 2005. De 2003<br />
à 2006, il est président de l’Union<br />
générale des hommes de lettres<br />
arabes. De 2000 à 2007, il est membre<br />
du Conseil exécutif de la fondation<br />
culturelle koweitienne « Al Babitin ».<br />
Son parcours professionnel ne<br />
s’arrête pas là, loin s’en faut. Il est<br />
nommé directeur général de la Radio<br />
algérienne de 2006 à 2008. Alors qu’il<br />
est dans son bureau du 21 boulevard<br />
des Martyrs, il est appelé par le chef<br />
de l’Etat en personne, qui lui propose<br />
d’être secrétaire d’Etat chargé de la<br />
communication. Il l’occupera jusqu’en<br />
Ain El Khadra n’avait<br />
pas d’école. C’est<br />
à Tazeghat, bourg<br />
situé pas très loin de<br />
Barika, qu’Azzedine<br />
sera inscrit en<br />
retard, pour ses études primaires<br />
jusqu’à l’examen de sixième qu’il<br />
obtiendra à Tazoult, anciennement<br />
Lambèse, en passant par Batna pour<br />
le moyen; jusqu’au baccalauréatoption<br />
Lettres. Le poète, doublé d’une<br />
âme d’artiste, est très tôt attiré par<br />
l’art de la calligraphie, la peinture et<br />
l’écriture. Il s’inscrit pour une licence<br />
en littérature et arts plastiques qu’il<br />
interrompra en 1979. On le retrouve<br />
à l’Ecole nationale d’administration<br />
(ENA) où il fait partie de la promotion<br />
1984, section administration<br />
générale. Enarque devant l’Eternel,<br />
la carrière d’Azzedine Mihoubi, qui a<br />
aujourd’hui à son actif une quarantaine<br />
de publications, va bifurquer vers le<br />
métier de journalisme. Et c’est ainsi<br />
que de 1986 à 1990, il est chef de<br />
bureau régional (Sétif) du journal<br />
Avril 2016<br />
N° 96 El-Djazaïr.com 113