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TRANSPORTS<br />

Ils ont déclaré après la signature de l’accord de principe<br />

Azzedine Fridi, directeur général de l’Anesrif :<br />

« Nous projetons de mettre en place une Académie d’excellence,<br />

de réunir tous les ingénieurs de toutes les spécialités du chemin<br />

de fer (exploitation, entretien, réalisation), ceux de l’Anesrif<br />

et d’autres partenaires algériens. Nous allons les former dans<br />

les domaines du rail, un domaine très vaste qui a besoin d’une<br />

technologie de pointe, grâce à la participation d’Italferr qui est<br />

un réseau européen reconnu à travers le monde avec lequel<br />

nous avons convenu de créer cette académie d’excellence. Il y<br />

aura donc un choix sélectif des compétences et un programme<br />

de formation sera dispensé par Italferr. Nous pourrons alors<br />

échanger nos expériences respectives, la formation étant assurée<br />

au sein de l’ISFF de Rouiba. Cette formation permettra de<br />

rehausser le niveau intellectuel de nos compétences nationales<br />

et leur permettre, pourquoi pas, d’étendre leur savoir-faire à<br />

l’étranger pour la réalisation des chemins de fer. Il y a aussi un<br />

projet se trouvant actuellement au niveau du CPE concernant la<br />

création d’une entreprise mixte à 49% pour l’entreprise italienne<br />

et 51% pour nous. Elle sera chargée des études de réalisation<br />

et de suivi des lignes de chemin de fer, des plans de transport,<br />

de réalisation d’ouvrages d’art (tunnel, viaducs), de systèmes de<br />

signalisation, de caténaires … Elle comprendra des ingénieurs<br />

algériens et italiens, ceci au lieu de faire appel à des bureaux<br />

d’études étrangers. L’académie va donc offrir aux ingénieurs une<br />

formation spécialisée dans tous les domaines d’intervention de<br />

cette joint-venture. »<br />

© El-Djazair.com. photo par Nacef Ghazi<br />

Mme Esther Marconi, directrice des ressources<br />

humaines à Italferr :<br />

« Avant de parler de programme de formation, il faudrait<br />

d’abord parler de recrutement du personnel pouvant accéder à<br />

ce programme de formation. Il faut connaitre les compétences,<br />

fixer les objectifs et, ensuite mettre en œuvre les programmes de<br />

formation. La première phase de cet ambitieux projet est donc de<br />

fixer les critères de sélection des ingénieurs qui pourront suivre<br />

cette formation. Donc, nous allons démarrer tout de suite un<br />

travail à l’intérieur de l’Anesrif pour cerner les compétences qui<br />

seront par la suite recrutées au sein de la future joint-venture.<br />

Nous sommes tout à fait confiants dans nos capacités de répondre<br />

à la demande de notre partenaire, même si le laps de temps<br />

imparti est très court. Nous allons donc travailler à court terme<br />

en parallèle avec l’Anesrif pour cerner les compétences, puis<br />

nous allons mettre en œuvre un programme à long terme pour<br />

soit mettre à niveau les compétences existantes, soit les ramener<br />

d’autres secteurs pour les former et les intégrer à la joint-venture.<br />

Pour notre part, l’Anesrif aura l’engagement de notre société<br />

pour la mise à disposition des compétences et de l’expertise. Il<br />

faudrait savoir aussi que l’effort le plus important devra venir<br />

des ingénieurs et du personnel directement concernés, ceux qui<br />

devront suivre cette formation, qu’il faudrait sensibiliser pour<br />

les faire participer de manière effective à la formation ».<br />

© El-Djazair.com. photo par Nacef Ghazi<br />

130 El-Djazaïr.com N° 96 Avril 2016

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